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Topic Summary

Posted by: Bunny
« on: 6 December 2010 à 12h31 »

bon alors pour repondre a ta question ( pour ma part) le cheval n est pas un animal que l on peut classe dans une categorie comme animal de compagnie ou sauvage etc
c est un animal a part
un chien sera fidel un chat sera independant une sourir curieuse etc
le cheval et un compagnon il posaide des peut inscri au plus profond de lui et pourtant il nous accepte il choisie de metre sa force son inteligence sa beaute a notre service il ne demande pas beaucoup. c est un animal puissant et fort qui peut devenir dangereur mais uniquement par peur
on ne peut pas faire plier un cheval on ne peut pas avoir le dessus sur lui cest une entente un chien on peut le dominer on est son maitre et si jamais il devien trop dangereux on peut avoir le dessus sur lui phisiquement
pas sur un cheval imagine un entier que tu doit metrise!! comparais a un chien!! je veux dire que c est un etre apart
toujours en le comparent a un chien on peut dire que le chien et entierement dependant de son maitre pas un cheval il y a trop de libertait dans ses veine
on dit que le chien et le meilleur amis de l homme mais c est le cheval qui et sa plus belle conquette

bon se message et un peut exalte mais je suis une fans inconteste de ce petit bout de libertait a sabeau depuis pres de 10 ans et j ai passe tellement de temps a les regarde a lire sur heux que voila lol
:ouhla: :ouhla: :ouhla:
Posted by: Milady
« on: 6 December 2010 à 0h09 »

Pour la 3eme question. Je vais parler de moi: je ne possède pas de cheval, j'utilise des chevaux dans un club pour satisfaire mon envie de monter. J'ai une relation de 1 à 1 avec un animal que je ne vois qu'une fois par semaine, cela n'est pas toujours le même et je paie pour cela.
D'autres possèdent des chevaux et je ne sais pas si cela est principalement pour les monter ou les faire monter. Cela n'est pas pour la nourriture car il reste seulement 800 boucheries chevalines en france je crois.

La relation spécifique entre l'homme et le cheval est une relation basée sur l'utilitaire qui a évolué dans le temps
- d'indispensable (transport, trait, nourriture) à plaîsir (monte, hipophagie)
- de masculine(militaire) à féminine (à quantifier mais 80% cavaliers FFE sont des femmes ou des adolescentes,à vérifier)

Les conditions de la relation changent et pour ces raisons la relation change. La féminisation de l'équitation augmente la dimension affective et fera peut-être que la dimension utilitaire cèdera la place devant l'affect.






Posted by: Milady
« on: 5 December 2010 à 23h29 »

Si cela n'est pas trop tard, quelques remarques:

Si le cheval est un animal de compagnie, ce qui le spécifie par rapport aux autres animaux est
   - le fait qu'il peut être mangé le met encore dans la catégorie animal de production. Il ne viendrait à personne en France de manger du chien ou du chat.
   - le fait qu'il soit monté même si c'est pour des activités de loisir le rapproche toujours de son utilisation comme animal de trait.
   - le fait qu'il soit immense l'empêche de dormir dans mon lit (on s'comprend hein!). Hormis à la campane, la plupart des chevaux sont hébergés hors de la demeure des gens. Cette localisation lointaine gêne la catégorisation d'animaux de compagnie.

Edit pour la 2de question:
Qu'est-ce qui, dans l'absolu, différencie l'apprentissage d'un ordre par le cheval de celui du chien ?
Je suis embêtée par cette question car je ne la comprends pas.

Venant de l'homme,l'apprentissage est similaire que ce soit pour le cheval ou le chien.
Dans son but, il n'y pas de différence. L'homme apprend à l'animal ce qu'il souhaite que l'animal fasse.
Dans la mise en oeuvre, il y a utilisation du verbal (mot,bruit) et du non verbal (corps,outils).

La différence de l'apprentissage vient du fait que ce sont 2 espèces différentes et que l'homme a observé qu'ils ont une perception différente et un mode de communication différent.

Pourquoi ont-ils une perception différente ou un mode de comm différent ? Parce que les gênes sont différents.

Je ne vois pas en quoi le fait que le cheval soit animal de compagnie ou pas change spécifie son aprentissage ? C'est son uniticé en tant qu'espèce qui fait la spécificité de son apprentissage.
Posted by: kelly
« on: 5 December 2010 à 18h04 »

bon alors pour repondre a ta question ( pour ma part) le cheval n est pas un animal que l on peut classe dans une categorie comme animal de compagnie ou sauvage etc
c est un animal a part
un chien sera fidel un chat sera independant une sourir curieuse etc
le cheval et un compagnon il posaide des peut inscri au plus profond de lui et pourtant il nous accepte il choisie de metre sa force son inteligence sa beaute a notre service il ne demande pas beaucoup. c est un animal puissant et fort qui peut devenir dangereur mais uniquement par peur
on ne peut pas faire plier un cheval on ne peut pas avoir le dessus sur lui cest une entente un chien on peut le dominer on est son maitre et si jamais il devien trop dangereux on peut avoir le dessus sur lui phisiquement
pas sur un cheval imagine un entier que tu doit metrise!! comparais a un chien!! je veux dire que c est un etre apart
toujours en le comparent a un chien on peut dire que le chien et entierement dependant de son maitre pas un cheval il y a trop de libertait dans ses veine
on dit que le chien et le meilleur amis de l homme mais c est le cheval qui et sa plus belle conquette

bon se message et un peut exalte mais je suis une fans inconteste de ce petit bout de libertait a sabeau depuis pres de 10 ans et j ai passe tellement de temps a les regarde a lire sur heux que voila lol
Posted by: Ryō
« on: 3 November 2010 à 15h03 »

Merci docteur de ta participation!  :gnehe:
Posted by: Alan
« on: 3 November 2010 à 14h55 »

Mon dieu patoch, je te l'ai dit, tu penses bcp trop. Mais je vais y réfléchir...

Si le cheval est un animal de compagnie, qu'est-ce qui le spécifie par rapport au chien, au chat, au cochon d'Inde...?

sa taille déjà, et donc, indirectement, son rapport à l'Homme. je vais plus facilement punir mon chien ou mon chat si il fait une connerie, car je les domine physiquement. Mais un cheval, je vais l'appréhender différemment (alors là c'est mon coté profs qui parle..). Ne dit-on pas qu'un cheval est majestueux ? tu dis la même chose de ton chat noir ? D'autres pistes...:
dormir avec dans un lit comme on pourrait le faire avec un chat ou un chien ? forte personnalité du cheval ?

Qu'est-ce qui, dans l'absolu, différencie l'apprentissage d'un ordre par le cheval de celui du chien ?

Alors là, je ne peux répondre car il faudrait demander à des éleveurs de chevaux...Comme tout animal, je suis persuadé que chiens et chevaux (mais aussi tigre, éléphant, etc.) peuvent apprendre par du verbal ou du non verbal (gestes), ou les deux. Peut être que le cheval a une capacité a apprendre plus de choses ? mais faudrait le prouver. Le fait que nous puissions monter à cheval doit aussi changer l'interaction et donc l'apprentissage. Tu donne des ordres sur le cheval, mais pas sur un chien. Le rapport d'apprentissage doit être différent peut être...?

Comment définir de manière définitive, voire originale, la relation entre l'homme et le cheval, de manière scientifique ?

Il est vrai que historiquement, la relation homme-cheval est particulière. le cheval a été un outil pour l'homme (il est toujours d'ailleurs). Je penses pas que j'irai à la chasse avec mon chat ou mon cochon d'inde. Ensuite, le fait de montrer un cheval doit créer un lien particulier (je peux caresser mon chien, mais le monter je crois pas). une question aussi a se poser c'est que le chien vivait en clan, groupe (le cheval aussi). Mais je ne sais pas du tout si il existe chez les chevaux une relation entre eux de dominé dominant (dans la relation chien-homme, l'homme se doit être le dominant pour le bien être du chien et de l'homme; le chien en a besoin).

Voila j'apporte peut être ma pierre à l'édifice

Posted by: Ryō
« on: 2 November 2010 à 15h17 »

Et bien! Merci beaucoup pour le lien et les réponses! Ce sont des arguments qu'on ne m'avait pas encore proposé!
Posted by: fayange
« on: 2 November 2010 à 15h13 »

Des propriétés thérapeutiques connues depuis l'antiquité...peu d'animaux en ont ...le dauphin ??? "cheval des mers" ....

http://sfequitherapie.free.fr/spip.php?rubrique9

**********
"Qu'est-ce qui, dans l'absolu, différencie l'apprentissage d'un ordre par le cheval de celui du chien ? Quand j'apprends à mon chien à s'asseoir, en joignant le geste à la parole, je peux lui enseigner les deux types d'ordre, verbal et non verbal. Cette question découle de la précédente. Il me faut donc m'aventurer vers d'autres éthologies pour comprendre peut être quelles relations existent dans une meute de chiens, ou un groupe de chats, pour peut être y trouver une clé."

Premièrement, la notion de Hiérarchie n'existe pas dans les troupeaux de chevaux, pas de chefferie...comme dans une meute de chiens.

Le cheval est une proie, le chien ou le chat sont des chasseurs....

Deuxièmement, les réflexes pavloviens robotisent les animaux, c'est du conditionnement pur et dur..il faut préférer l'habituation ou la désensibilisation pour le cheval.

Pour le chien nous sommes le chef de meute, le chien viendra toujours à nos pieds en remuant la queue, malgré les coups ou les violences...

Pour le cheval nous sommes un partenaire "honoraire", une mamelle ou un leader selon les moments...
Un cheval nous suivra que si il voit en nous confiance et respect...sinon il nous fuira...
Posted by: Ryō
« on: 1er November 2010 à 8h45 »

Merci mon grand, je prends toute participation en ligne de compte.

Au fait, je précise, quand je parle d'une définition définitive, c'est pour moi, au sein de mon cadre théorique, hein, c'est pas du tout au sens général ou sociologique global, je n'ai pas cette prétention!
Posted by: The WormLord
« on: 31 October 2010 à 22h15 »

Il est un peu tard donc je vais me restreindre à la 1ère question
Quote
Si le cheval est un animal de compagnie, qu'est-ce qui le spécifie par rapport au chien, au chat, au cochon d'Inde...?
Ben ce qui me paraît sauter aux yeux, c'est le fait qu'on puisse le monter. Parce que les chiens, à part Sébastien sur sa belle, j'ai pas vu souvent de gens le faire...
Posted by: Ryō
« on: 31 October 2010 à 7h00 »

Pour ceux qui seraient intéressés, je me pose une grosse question méthodologico-théorique qu'il faut que je résolve avant de pouvoir continuer.

Selon la théorie proposée par Goffman, les individus en interaction s'envoient des messages verbaux et non verbaux, ces derniers permettant de compléter voire de remplacer le discours verbal.

Le tout s'englobe dans une théorie qui s'appelle l'interactionnisme symbolique, une des quelques grandes théories que j'essaye d'articuler avec le processus de civilisation de Norbert Elias et la confrontation established/outsiders de Becker.

Voilà mon problème :
L'interactionnisme symbolique s'intéresse donc aux échanges de tous types entre des interactants, des individus d'un groupe donné. Mieux, il arrive qu'un individu envoie des signaux pour d'hypothétiques autres qui peuvent ne pas être présents (l'exemple type est celui de l'arrêt de bus. Quand j'attends un bus, j'adopte une attitude qui reflète mon attente du bus, et j'évite autant que possible d'avoir une attitude de gros pervers qui reluque les donzelles)[1].

L'éthologie équine, pour sa part, s'intéresse uniquement aux interactions qui peuvent se produire entre des chevaux, en excluant parfaitement toute intervention humaine dans leurs relations[2].

"L'équitation éthologique" telle qu'elle a été dénommée en France dès son arrivée, ou Natural Horseman ship, pose comme postulat de départ l'étude du comportement équin afin d'utiliser un mode relationnel s'approchant le plus possible de ce que le cheval fait naturellement.

Mais pour le reste ?

Je m'explique. A l'issue du colloque, jeudi dernier, j'ai longuement échangé avec mon directeur de thèse sur un certain nombre de biais qui s'installent insidieusement dans ma recherche, et contre lesquels je dois me défendre et trouver la parade.
Ces biais sont sans doute liés à mon mode de pratique personnel ainsi qu'à certaines "évidences" dont il faudrait se défier.
La notion de spécificité du cheval, par exemple. Digard (2007)[3] indique que depuis le néolithique le cheval a tenu une place prépondérante dans les sociétés et les époques, pour différentes raisons. Il termine son livre en expliquant qu'avec la modernité le cheval est entré dans l'aire du loisir, du sport, et que le cheval devient de facto un animal de compagnie (je raccourcis, mais c'est après tout une question, j'avais pas prévu d'écrire un roman). Alors même si le cheval a effectivement eu une place spécifique voire prépondérante dans l'Histoire, qu'est ce qui m'autorise à dire qu'aujourd'hui encore il a une place spécifique?

Si le cheval est un animal de compagnie, qu'est-ce qui le spécifie par rapport au chien, au chat, au cochon d'Inde...?

Cela est la première question à laquelle il va me falloir répondre pour pouvoir continuer à avancer. Alors, les fanas d'équitation, j'aime autant vous dire que vous êtes disqualifiés tout de suite pour me répondre, puisque votre discours est aussi biaisé que le mien.


L'équitation, son enseignement tant au cheval qu'au cavalier, tend à permettre à ces derniers d'établir un mode de communication afin de réaliser leurs actions simultanées, ou conséquence l'une de l'autre. Cette communication peut être verbale (on peut codifier les demandes de manière verbale à l'exclusion de toute autre) ou non verbale (il est également possible d'induire une réaction par la seule poussée d'une jambe pour obtenir une réaction...à l'exclusion de tout discours ? J'ai un doute).

Qu'est-ce qui, dans l'absolu, différencie l'apprentissage d'un ordre par le cheval de celui du chien ? Quand j'apprends à mon chien à s'asseoir, en joignant le geste à la parole, je peux lui enseigner les deux types d'ordre, verbal et non verbal. Cette question découle de la précédente. Il me faut donc m'aventurer vers d'autres éthologies pour comprendre peut être quelles relations existent dans une meute de chiens, ou un groupe de chats, pour peut être y trouver une clé.

Hypothèse :
Est-ce dans la capacité du cheval à intégrer une multiplicité de savoir-réagir que peut être définie une spécificité ? Le chien ne peut retenir qu'un nombre restreint d'ordres ou d'action, alors que le cheval aurait à priori bien plus de capacités, vu le nombre d'actes réalisables avec lui.

Mais le plus gros du problème réside dans la qualification de la relation entre l'homme et le cheval. L'interaction, je l'ai dit plus haut, est la relation d'un homme à un autre. L'éthologie est l'étude des relations et des actions d'individus d'une même race, l'éthologie équine pour le cheval.
Comment définir de manière définitive, voire originale, la relation entre l'homme et le cheval, de manière scientifique ?

Ce sera ma dernière question pour aujourd'hui. Brandt (2004)[4] tente une approche interactionniste de la communication homme-cheval. Je lis l'article et j'aurai une idée plus précise. Mais si comme le pense mon directeur c'est un risque que de parler d'interactionnisme dans la relation homme-cheval et compte tenu de la démarche méthodologique qui sera la mienne à priori, alors il va falloir que je réfléchisse à une autre conceptualisation des phénomènes que j'entends mettre au jour.

Alors, si vous avez réussi à lire jusqu'au bout ce questionnement initial qui entretemps est devenu ce pavé, et que vous avez une ou deux réponses pertinentes à m'apporter, faites-vous plaisir !

Accessoirement, si tu es une vieille femme qui est saoulée du cheval, tu m'intéresses aussi.
 1. Goffman, E. (1973). La mise en scène de la vie quotidienne. Tome 1. Paris : Editions de Minuit.
Goffman, E. (1973). La mise en scène de la vie quotidienne. Tome 2. Paris : Editions de Minuit.
Goffman, E. (1974). Les rites d’interaction. Paris : Editions de Minuit.
Goffman, E. (1988). Les moments et leurs hommes. Paris : Edition du Seuil/ Minuit.
Goffman, E. (1991). Les cadres de l’expérience. Paris : Editions de Minuit.
 2. Roche, H. (2008). Comportements et postures, que devez-vous savoir et observer ? Paris : Belin
 3. Digard, J-P. (2007). Une histoire du cheval. Art, technique, société. Paris: Actes sud.
 4. Brandt, K. (2004). A Language of Their Own: An Interactionist Approach to Human-Horse Communication. Animals ans Society, t 12, N°4, 299-316.