Open Space : Un opéra d'orgasmes !

Comme cela m'avait été demandé, voici donc une section entièrement consacrée aux sex-toys ! Tout, vous saurez tout sur les vibreurs, les bullets, les cock rings, le bondage, les pompes, les dolls, les substituts, les plugs, les énergisants, les huiles, les lub', les strap on et bien d'autres encore !

Les chapitres suivants formeront 4 grandes parties qui seront, grosso modo :

1) FEMMES

a - Bullets
b - Mini vibro
c - Pompes
d - Straps clito
e - Geisha balls
f - Curiosités
g - Vibreurs 3 speed
h - Pénis
i - Vibreurs améliorés
j - Strap On
k - Dong
l - Lap Dance

2) HOMMES

a - Cock rings
b - Extensions
c - Customs
d - Pompes
e - Substituts
f - UR3
g - Dolls
h - G-spot

3 ) UNISEX :

a - Plugs
b - Fetish Fantasy : BDSM
c - Board games
d - Jokes

4) PHARMACIE

a - Energisants
b - Désensibilisants
c - Aphrodisiaques
d - Crèmes
e - Lub'
f - Huiles
g - Poppers
h - Sweet secretions and othersBienvenue dans un univers open space, où rien n'est dissimulé derrière un rideau pourpre.

Bienvenue dans un univers open space où la vitrine montre réellement ce que la boutique possède.

Bienvenue dans un univers open space où la lumière tamisée n'a pas sa place.

Bienvenue dans un univers open space où les vendeurs sont dynamiques, jeunes et non de vieux obsédés planqués derrière leur comptoir.

Bienvenue dans un univers open space où le sexe est un jeu et non une déviance glauque pour les violeurs et autres acheteurs de DVD hardcore (gonzo, inceste, ...).

Bienvenue dans un univers open space où la clientèle est très variée, du jeune de 18 ans au vieux de XX piges, en passant par les couples homos, les belles célibataires et les échangistes mondains.

Bienvenue dans un univers open space où je vous guiderai jusqu'à vous noyer dans un océan de délectations vers les profondeurs abyssales, tantôt sucrées, tantôt colorées, des fondements humains !D's©
 

[Jokons un peu] Décoration Lynda : l'ancêtre québécois de Valérie Damidot !

Saint-Champlain, priez pour nous ! Au début des années 80, Lynda Tremblay parti en mission pour évangéliser les intérieurs esthétiquement arides du Québec d'en bas, sordides huttes de branchages et de torchis moisis où le Caribou se faisait bousculer sa vertu par des âmes errantes plus sapiens qu'homo, le tout depuis l'exode massif des femmes vers les grandes villes pour décrocher Polytechnique avec le risque de se prendre un coup de Saint-Marc© ! (humour noir d'icitte...)

Lynda, une choucroute vandamienne honteusement négligée par la nomenklature poutinienne, Lynda disais-je donc, vaut des galons de beurre de cacahuétes ! Cadrage soigné d'une implacable finesse, montage avant-gardiste aussi porteur qu'une séquence de Woody Allen, textes savamment aiguisés, réactivité hors-pair. Et que dire de la décoration ?

Décoration Lynda avec Lynda Tremblay Small | Large


Non, rien ne doit être jeté ! Dés les premiers mots, on sait qu'on tient du lourd ! Impossible de décrocher...

Bonjour, ici Lynda, designer a la Compagnie Tremblay ... Avez-vous remarqué que tôt ou tard, on se retrouve au Bois Dormant ?

Fuckin' CULT !

Pour ceux qui voudraient combler de louanges dythirambiques cette Grande Dame du bon goût, sa Mecque-succursale se situe dans la ville de La Baie-Saint-Paul.

Aprés avoir émaillé les années 80, pas si pires que chez nous, elle continue de nous offrir de délicieux conseils car, il faut bien le dire, un tel talent ne doit pas être caché/gâché (prêtez l'oreille lorsqu'elle définit le "romantisme temporaire"...)!

Décoration Lynda Tremblay 2007 (1) Small | Large


Elle n'est pas toute seule dans sa tête... !

D's©
 

Vivre ou survivre ? Chapter trio (avec coke zero sans glace et une frite !)

J'ai eu une semaine de travail assez intense, raison pour laquelle je n'ai pas eu le temps de donner d'autres nouvelles outre-atlantique !

Après la bouffe et l'habillement, place aux petits plaisirs ! Petite sélection personnelle :

Envie d'un bon brunch ?Sous ses allures de cantine US, additionnée d'une ribambelle de couleurs, la chaîne de restauration propose des menus aux airs bonhommes capables de vous caler un estomac en deux-deux. J'affectionne particulièrement la formule "Spécial Cora". Ce grand classique se compose de pommes de terre, d'une saucisse, de bacon, de deux oeufs au plat, d'une tranche de melon, de bagels grillés, de sirop d'érable et de cafés à volonté.Il en existe un sur Mont-Royal (Bus 97, près du métro Mont-Royal, ligne orange) et un autre sur Du Parc (bus 80 depuis le métro Place des Arts, ligne verte). L'endroit et l'accueil y sont chaleureux. On y passe un très bon moment. Une adresse à visiter sans commune mesure ! Attention à ne pas s'y rendre après 11H, c'est noir de monde et on y fait la queue en dehors, même en plein hiver ! C'est vous dire la notoriété non volée de Cora !

Envie d'un excellent chocolat ?C'est FABULEUX ! Les chocolats chauds ne se boivent pas mais se mangent à la cuillère ! Les fondants sont à tomber et les odeurs vous transportent ! 20/20 !

Envie d'une (bonne) grosse poutine ?Situé sur Rachel, non loin de l'angle Papineau et du Parc La Fontaine, ce restaurant demeure la place-forte de la poutine aux yeux des touristes. The must have eaten quand on débarque et qu'on ne connait rien de ce plat québécois. Avec le recul, et lorsque l'on côtoie des montréalais qui vous proposent de bien meilleures adresses, La banquise reste au final un endroit à faire au moins une fois dans sa vie.

Ci-dessous, la poutine T-Rex qui propose tous les ingrédients dans un seul plat. Bon courage pour terminer cela si vous ne venez pas à jeûn !Envie d'une bière dans un lieu sympa ? Celui-ci n'est qu'à une centaine de mètres du fameux pub Les foufounes Electriques mais possèdent plusieurs avantages :

- Moins de monde (Aux Fouf' Elec', c'est pire qu'entrer au Rex Club un Samedi soir entre 22h et minuit !)
- Moins d'ados et de pisseuses (Des Kate Moss de 18 ans ou des Loverboys puant la fragance de supérette...)
- Moins cher
- Quand on prend le temps de faire connaissance avec les serveuses, on se dit "mais pourquoi aller ailleurs ?"

Un autre :L'enseigne fabrique ses propres bières toutes aussi originales les unes que les autres et les tarifs incluent les taxes ! Je conseille particulièrement la Bière du Boucanier (Arôme de café rôti et délicatement chocolatée).

Envie de manga ?Chassez donc le naturel, il reviendra au galop ! Ce n'est pas demain que je vais cesser d'en lire même si ma consommation s'est considérablement réduite (1 achat mensuel contre 15-20 il y a deux-trois ans !). Il faut en revanche s'armer de patience car le décalage entre les sorties en France et au Québec est important. Comptez au moins deux mois d'écart minimum (ex : tome 28 d'Ippo acheté la semaine passée alors que le 30 vient de sortir en France).

La boutique est minuscule, on se croirait presque dans celle de Junku du début des 90's où ce n'était qu'un long couloir mal éclairé et franchement undergound ! Question tarif, une évidence s'impose : lire un manga au Québec, c'est bourgeois ! Pour un tome d'Ippo, l'un des titres les moins chers du marché, on passe de 6¤ à 10¤. Je vous laisse imaginer les autres...

Il existe un autre endroit bien fourni en manga et situé à Laval, plus précisément dans le Centre Commercial Carrefour-Laval : Renaud-Bray.

Envie d'un sauna au sens européen du terme ?

Si vous n'êtes pas adeptes de l'échangisme, passez votre chemin. Tout endroit mentionnant le mot "sauna" n'est rien d'autre qu'une boîte à partouzes. Les plus connus sont L'Auberge 1082 sur Rosemont (hétéro) et *prend une voix rauque* Le GI-JOE, pour les vrais hommes virils en quête de sensations fortes (ouch !) sur Sainte-Catherine (le village gay, plus précisément). Si je parle de ce "sauna" gay, c'est pour indiquer que j'ai failli y bosser mais une main tendue m'a permis d'éviter le pire car je ne savais rien de ce type d'endroit au départ ! J'ai échapper à quelque chose, je peux vous l'assurer !!A une prochaine !

D's©
 

Vivre ou survivre ? Chapter Duo

Se vêtir, c'est important. Nombre de gens pensent qu'il faut s'emmitoufler dans 36 couches pour résister au froid. Il n'en est rien. La qualité de plusieurs produits peut remplacer un gros pull par exemple. Mais où trouver tout cela sans se ruiner ?

SimonsDerrière cette enseigne prestigieuse se trouvent une gamme d'habits allant de 10 à 1000$. Les seules choses qu'on n'y trouvera pas sont les chaussures (sauf les chaussons) et les articles pour les moins de 18 ans. La qualité est au rendez-vous et le client est choyé. Si un morceau ne lui convient pas (taille trop grande ou petite, coloris non désiré, cadeau refusé), il est soit remboursé dans sa totalité ou bien il peut l'échanger contre autre chose du même montant ou moins (on lui rend la différence en cash) voire plus (il paye la différence). Avec la Baie, cette chaîne est l'une des rares à donner toujours raison au consommateur, pourvu qu'il lui soit fidèle par derrière, ce qui est véridique à bien des égards...

WinnersCette enseigne porte bien son nom. Située près du métro Atwater et au Centre Montréal Trust (Métro Peel), Winner vous offre du rabais non-stop. Son stock consiste en de vastes liquidations de collections de grandes ou petites marques. Levi's, Tommy Hilfiger, Buffalo, Lacoste, Monarchy, Rock&Republic, Plain Jane, Puma, D&G, etc... Tout est disponible, depuis les chaussures de ville en passant par les cravates ou les après-skis. Les prix sont généralement appétissants et offre des rabais allant de 30 à 80% ! Impossible de sortir d'une boutique sans acheter quelque chose ! J'y ai fait mes plus grosses emplettes : un jeans, des t-shirts, un pull, des chaussettes en laine, des gants, des baskets et un masque de ski.

PayLessShoes StoreMême concept que Winners mais uniquement pour les chaussures. Moonboots Airwalk à moins de 50 piasses, une affaire ! Mon modèle est identique à l'image sauf que ce ne sont pas des étoiles mais des petites têtes de mort souriantes.Les liquidations

Le marché nord-américain est archi-développé et quand une boutique ouvre, 1 autre ferme. Il y a donc souvent des endroits où l'on procède à un rabais de liquidation avant fermeture. Cela peut être une boutique de bagages, une de chaussures ou bien un sex-shop (!). Il suffit de se promener sur les grands axes commerciaux pour en dénicher quelques-unes.

Les rabais et les spécials

Ce n'est pas une règle générale mais lorsqu'une collection reste trop longtemps en nouveauté et se vend moyennement bien, il existe un procédé simple et efficace, quasi-rare en France :

1) Le Spécial : c'est une solde de 20 à 30% sur des articles ayant un mois d'existence afin de voir si une chute du prix attirera les consommateurs. Ce tarif peut rester plusieurs semaines si les produits visés marchent mieux ainsi.

2) La vente au rabais : Lorsqu'un vêtement mis en spécial se vend mal, il est violemment soldé. Revoyez mes exemples dans mon billet Boxing Day pour mieux savoir. L'autre motif d'une mise au rabais est un manque de place pour les nouveautés. Au lieu de stocker en arrière-boutique jusqu'à une solde en hiver et en été, tout est placé dans un secteur en fin ou début de département afin de s'en débarrasser. Les habits qui sont concernés sont ceux ayant au moins 3 mois d'existence sur le plancher, qu'ils se vendent bien ou non.

Comme je le disais dans mon premier billet, tout est vendable, rien n'est stocké, on cherche toujours à se débarrasser pour mieux placer la nouveauté et garder un maintien sur le consommateur. Vu comme ça, cela peut paraître effrayant mais le système offre énormément d'avantages à ce qui débarquent et doivent se vêtir en conséquent sans voir leurs économies filer comme la nuit...

Il existe encore bien d'autres grosses boutiques comme Zellers, Aldo, Les Ailes (sauf mon pull-manteau, 40 piasses au lieu de 80) ou La Baie mais n'y ayant jamais fait mes emplettes ou n'y traînant pas trop mes guêtres, je préfère ne rien dire.

D's©
 

Vivre ou survivre ? Chapter Uno

Avec l'hiver rude que nous traversons, bien manger est indispensable pour ne pas faire un crise d'hypoglycémie. Ce qui fut mon cas hier (sauter un repas se ressent tres vite !)...

Le Canada en général et Montréal en particulier fournissent une batterie de services en mitaines et energizing drinks. Quels sont les bons plans ? Comment allier prix et qualité ? Viande ou poulet ? Carcajou ou Grizzli ? Voici ma petite sélection :Moins cher, tu meurs ! Comme son nom l'indique, tout (disons 90%) est a 1$ !!
Et on y trouve tout ce qu'il faut pour faire ses premiers pas : assiettes, linges de maison, fournitures scolaires, bougies, enveloppes, poubelles, couverts, bureautique et j'en passe. Il existe aussi un stand bouffe avec l'essentiel : pains en tranches, pâtes, sauce, potages, nouilles, conserves, bonbons, jus d'orange et gâteaux. Attention, tout n'est pas de qualité mais ca dépanne beaucoup au départ !On en trouve partout sur Montréal comme icitte sur le Plateau, proche de l'angle Mont-Royal/Papineau :Aucun rapport avec les mousquetaires de l'Hexagone.  On y trouve ce qu'il faut a prix correc'. Les fruits et légumes sont de qualité. Tres rares sont les produits frais importés de France. L'Amérique latine et la Floride sont les plus gros fournisseurs. Quoique cette derniere fait présentement face a une grosse vague de froid qui est en train de détruire une partie des récoltes. Cela va se ressentir prochainement dans les tarifs...Il existe aussi Métro (tres dispendieux) et IGA (correc') qui proposent les mêmes aliments (il n'y a que certaines marques qui changent). Petit inconvénient général : on trouve plus souvent des aliments en pack family qu'en petites doses. Je prend le cas des sauces pour pâtes. 3$ pour un pot 800 ml contre 6$ un small... fait chier' y a presque rien en pesto en king size ! Idem pour les sodas, 2  litres partout et 1 litre de temps en temps...Yeaaah, Canada Dry !

Les aliments cheaps et bons :

- La marque "No Name" : pains en tranches de temps en temps et légumes en conserves. Je déconseille les produits frais.- La marque "President Choice" (Le Choix du Président) : gâteaux, beurre de cacahuétes, jus de fruits et condiments ont été testés et approuvés.- La viande : Moins dispendieuse qu'en France ! Un rumsteack de 200gr ne vous coûtera environ que 4 piasses (moins de 3 euros).

- Wendy's !! :waouh: (cf. le billet sur la Junk-Food)

- Les pains bios et quelques-uns industriels comme Bon Matin :- Le beurre de cacahuetes bio Yum en version Crunchy !!

- Lucky Charms :Et sa version chocolat (j'en connais une qui va vouloir dévorer son écran pour les avoir...)- Les grosses gommes pour faire de vraies bulles comme qu'ils font les joueurs de baise-balle !Les aliments dispendieux ou a éviter :

- Poulet : Mine de rien, la volaille survit mal durant le Grand Froid, d'où son tarif parfois exhorbitant...
- Vins de France : C'est l'occasion de boire les autres (Chili, Argentine, Californie)... et c'est pas pire !
- Saucisses type Francfort : Overdose de cholestérol, que du chimique pour faire ses chiens chauds... ca ne vaut pas une fine Herta !
- Les friandises trop cheap a Dollarama : dégueulasses !
- L'eau minérale de France ou d'Italie : deluxe water please !
- Charcuterie : le jambon ne l'est que de nom et le choix est tres limité...
- Fromage de France : deux a trois fois plus cher qu'en France. Si vous n'êtes pas un fondue de camembert ou de brie, vous passerez l'épreuve sans trop de dommage. Les produits locaux ne sont pas toujours simples a trouver et les marchés sont les meilleurs moyens pour faire connaissance avec le terroir. Le must observé icitte est un camembert emballé dans... une boîte en conserve ! Tout comme c'est le cas au Japon ou en Corée du Sud :Prochain chapitre : se vêtir. Et les clopes pas chers plus tard...

D's©
 

La STM : itinéraire d'un réseau gâté

Quand on parle de transports en commun, on pense très souvent aux mauvais côtés : grèves mensuelles (voire bimensuelles selon quelques lignes), retards en pagaille, boîte à sardines, stress, agressivités, puanteurs (lignes RER sur Châtelet - Les Halles), nuisances sonores (Palme d'or pour la ligne 7 entre Place d'Italie et Kremlin-Bicêtre) et poubelles.

En serait-t'il de même à Montréal ? Pas vraiment.Voici l'équivalent de la RATP à Montréal. La majeure partie des images viennent de ce site que je vous invite à consulter pour avoir les informations détaillées sur chaque ligne.

Qu'en est-il du réseau ? Tout d'abord, sa composition :

Métro : 4 lignes qui ne couvrent qu'une petite moitié de la ville. Le reste est pris en charge par plusieurs lignes de bus. Chacune d'elles est repérable à sa couleur. Toutes les stations sont souterraines, ce qui est assez rare pour être souligné !

Ligne Orange :

Elle couvre les trois-quarts du réseau avec des correspondances vers les trois autres lignes et emprunte les plus gros quartiers depuis Laval en passant par Rosemont, Le Plateau, le Centre-Ville, le Vieux-Montréal, la zone anglophone et Outremont.Ne vous fiez pas trop à l'image ci-dessus car elle ne tient pas compte des nouvelles stations ouvertes en 2007 qui vont au-delà d'Henri-Bourassa. Je l'emprunte tous les jours, vivant à proximité d'elle.

Sa station emblématique est Berri-UQAM, sorte de station Châtelet qui forme le noyau du réseau :Ligne Verte :L'autre grosse ligne qui dessert les principaux centres commerciaux entre Berri-UQAM et Atwater. Elle est très utilisée des anglophones puisque son terminus Angrignon plonge au c½ur de leur quartier.

Station-phare de la ligne : Mc Gill (prononcez May Gill) :Vous voyez les espèces d'écrans sur les côtés ? Il s'agit de MétroVision, la chaîne télévisée muette du métro et présente dans les grosses stations, surtout au niveau de la Verte.Elles fonctionnent par rétroprojecteurs. Les indications permanentes sont :

- Heure
- Date
- Température
- Temps
- Qualité de l'air
- Temps restant avant la prochaine rame et celle de derrièreEnsuite, ce sont des flash d'infos souvent trop vagues (national, international, finances, cultures, sports), la météo des trois prochains jours, les trucs à voir, lire ou écouter (le dernier album de Pearl Jam, une expo sur Waterhouse au musée des Beaux-Arts, Avatar, ...), des pubs (y en même eu une sur le sex-shop Sex Cité ! Tout est permis tant que ça permet de faire fonctionner le commerce et de gagner des sous pour les diffuser !) mais aussi des messages civiques comme le don du sang ou encore des jeux (rébus). Ca aide à patienter parfois... mais pas toujours car à la longue, certaines séquences mercantiles provoquent l'overdose.

Tant que j'y suis, parlons du système d'affichage des pubs. Ce qu'on peut trouver à Paris lors de quelques événements majeurs dans le monde de la Consommation est perpétuel icitte. Les murs sont couverts de stickers géants qui restent environ une à deux semaines sur place, voire plus comme c'est le cas avec l'opérateur mobile Telus qui occupent murs, piliers, panneaux et tourniquets de la station Mc Gill depuis plus d'un mois (quand on a les moyens, on ne compte pas !). Impossible de les rater. Guy Debord aurait fait un infarctus... je me sens agressé même si je trouve le résultat impressionnant... l'affichage traditionnel derrière des panneaux en plexiglas passe pour une broutille quand on est assommé jour après jour par ces "vitraux" ! D'ailleurs, la publicité est la cathédrale des Temps Modernes. Un lieu d'images peu pieuses et d'évangiles tarifaires pour les simples d'esprit...

Voici à quoi ça ressemble en général via Apple :Une invasion rétinienne et un coma pour les porte-feuilles incapables de faire preuve de résistance.

Même l'Eglise se sert de ce média souterrain pour faire passer ses messages ! Vous imaginez la même chose à Paris ? Non ? Vous avez raison. C'est aussi ce qui différencie la Nouvelle Amérique de la Vieille Europe. Je rédigerai une autre fois un billet sur la religion à Montréal car toutes les sous-obédiences chrétiennes y sont sans oublier les sectes comme la Scientologie qui a pignon sur rue !Ligne Bleue :Elle prend surtout en charge les quartiers populaires autour de Jean-Talon et Outremont. Je n'y suis allé que deux ou trois fois.

Voici l'entrée du métro Jean-Talon, place réputée pour son immense marché que je n'ai pas encore fait mais dès que ce sera le cas, j'en causerai plus amplement.Ligne Jaune :La plus petite qui permet de rejoindre Longueuil. Jamais prise.

Les rames de métro :

Quelque soit la ligne empruntée, elles sont toutes identiques. Je m'attendais à une rame en harmonie avec la couleur de la ligne traversée... et en fait :Identiques. 40 ans d'âge et toutes sur pneus. Mais il est question de moderniser les rames dans un futur proche...

Et voici l'intérieur :Bien, revenons aux faits :

- Grèves : Rien en vue. Lorsque cela se déclare, ça ne dure pas plus d'une demi-journée, le temps pour les salariés de poser leurs doléances auprès des responsables avant de retourner au travail. Tout simplement. Revendiquer oui, mais pas au détriment de l'usager et aussi pour ne pas se faire trop sucrer ou se faire licencier pour donner l'exemple à toute forme de laxisme prolongée. C'est pas près d'arriver en France, tiens !

- Retards en pagaille : Quelques-uns, jamais longs.

- Boîte à sardines : Même aux heures de pointes (8h et 17h) on n'est jamais serré. les gens ne forcent pas pour rentrer en poussant. Il y a du monde ? Tant pis. Attendons le prochain calmement. Car si les québécois ont compris une chose, c'est que plus on forcera, plus la rame mettra du temps à partir et plus la suivante tardera à venir. Rester efficace, ça fait aussi partie du boulot des voyageurs. Encore un exemple de savoir-vivre impensable en France...

- Stress : Rare. Plutôt le soir, quand les gens sont pressés de rentrer et qu'ils sont attendus dans un pub. Mais c'est assez faible et pas contaminant.

- Agressivités : Idem. Et question politesse, les Français devraient prendre exemple sur eux : ils attendent sagement que les gens sortent avant de rentrer, les jeunes laissent volontiers leurs sièges aux seniors ou encore des excuses parfois démesurées s'échangent entre deux usagers qui se sont cognés lors d'une montée.

- Puanteurs : A part aux alentours des quais avec les itinérants, rien à signaler non plus ! A noter que ceux-ci ne sont jamais dans les rames (ou alors ils empruntent les premières et les dernières).

- Nuisances sonores : Dans la norme. Ca ne m'a jamais empêché d'écouter ma musique.

- Poubelle : Nada. Sur ce point, la STM s'est équipée de trois types de poubelles : déchets communs, le recyclable et les containers exclusivement réservés aux gratuits (Métro et 24h).

Vous allez me dire : "Mais c'est le paradis sous terre !"

Je n'irais pas jusque là car le réseau est has-been dans sa décoration : du carrelage orange comme on peut encore le trouver dans quelques stations parisiennes, des espèces de vitraux démodés dans leurs styles et un manque d'inspiration pour distinguer les 3/4 des stations. Bref, 40 ans sans jamais avoir changé de fringues, ça commence à faire long !

Bus : Les lignes sont nombreuses et couvrent bien la ville et roulent même sous 30 cms de neige. Pas grand-chose à dire là-dessus sauf sur deux points :

- Les gens forment une ligne le long du trottoir à chaque station : premier arrivé, premier à rentrer. A la file indienne et pas de tricherie !

- Les stations de bus n'ont pas vraiment de nom. Les arrêts se font à chaque carrefour donc tous les 20-80 mètres. Au début, on est complètement perdu mais une fois qu'on se fabrique des indices visuels (une enseigne Mc Do, un pont, etc...), c'est simple.

Je sais que j'ai oublié des choses et vais faire confiance à vos commentaires pour m'en souvenir !

Terminus de ce billet ! Merci d'avoir choisi Noisen-Réseau ^_^

D's©
 

Junk-Food : Format XXL et avis XXL

En quittant la France, je laissais derrière moi deux icônes du burger way of life : Quick® et Mac Donald's®. En arrivant au Canada, je savais pertinemment trois choses :

- Le choix des fast-foods est plus riche. 5 pour le Canada.
- Les menus sont plus imposants. Un Grand Format équivaut icitte à 1 litre de soda et une véritable Grande Frite !
- Les prix sont plus convenables avec une moyenne d'environ 6-7¤.

Voici le podium des différentes chaînes testées :


Junk Winner =Non content de fournir des burgers identiques aux affiches, cette chaîne américaine propose une large gamme de salades pour ceux qui seraient peu enclins à devoir dévorer a huge Baconator :Ou un Triple Burger :You're right Dude, i'm not a man. J'ai dû torturé mon estomac pour finir cela. Une fois, pas deux ! Quand je pense qu'il existe le Quadruple aux États-Unis... !

Seul inconvénient au tableau : Les 2 Wendy's recensés sont au Nord et à l'Ouest de Montréal. Rien en centre-ville. Il faut donc se déplacer (métro et bus) pour avoir envie de s'y rendre. L'autre, près du terminus Montmorency est "inaccessible" dans le sens où il est hors de ma zone de métro (4 à 5 stations n'appartiennent plus à la zone montréalaise mais à celles de Laval et Longueuil). L'image suivante présente la succursale à proximité des Galeries d'Anjou :Ce détail passé, les Burgers tiennent au corps et ne réclament aucune assistance ultérieure. Là où Mc Do donne faim 3-4h plus tard, Wendy's vous cale jusqu'au souper, finger in the nose. La viande est tendre (des fois assez épaisse) et le pain a un goût... de pain !


Junk Challenger =Je n'en ai observé que deux : l'un dans le quartier maghrébin à l'ouest du marché Jean-Talon (Nord). L'autre en centre-ville, près de Sainte-Catherine. Le système de service est assez identique à Subway (je pense que ce dernier s'est inspiré d'Harvey's). On vous demande la cuisson de la viande, les légumes et si vous voulez de la sauce avec le tout. Eh bien un burger sans sauce, ça vous change la vie ! On a enfin un vrai goût avec les aliments que l'on souhaite ! Là aussi, la viande est épaisse et les légumes ne sont pas juste une pauvre feuille de salade ou une maigre tranche de tomate. A côté de cela, on peut avoir en accompagnement de la salade, des rondelles d'oignons frits ou bien les classiques pommes-frites.Inconvénient : Contrairement à Wendy's, on peut vite se lasser de cette chaîne car la gamme des burgers est plutôt restreinte.


Junk Weird =Un aux Galeries d'Anjou( encore!) et un autre dans le petit centre commercial Place Dupuis près de la station Berri-UQAM. Rien à signaler excepté l'épaisseur dingue de la viande :Mythe ? Non, réalité :C'est assez bon mais la viande en question a un goût étrange.... comme recomposée...


Junk Outsider =Comme bon touriste nostalgique des 80's, mon premier burger fut chez le King. Mes (lointains) souvenirs parisiens et mes récentes expériences londoniennes m'y obligent. Mais voilà, déception. Trop bourratif, difficile à finir. Les frites s'en sortent bien avec peu de sel et beaucoup de croquant.

En revanche, la chaîne s'est mise au diapason avec la gastronomie locale. Jugez-en l'image prise dans le seul Burger King de Montréal situé en plein air (et non dans un centre commercial comme ses congénères) :Une pub marrante en bonus (et assez vraie quand on tiens un triple whopper entre les mains) :Junk Legen... wait for it... DARY ! =On ne pourra jamais retirer quelque chose à cet empire. Ses burgers ont clairement un goût unique. Les trois précédents ont pas mal de similitudes dans les sauces et l'aspect global des burgers.

Fin novembre, la chaîne lançait sur Montréal une publicité des plus visibles pour annoncer que l'on pouvait boire gratuitement des cafés chez eux pendant une semaine. Je ne me suis pas privé ! Double espresso à foison !

Avantage : On y trouve le double Big Mac. Plein les babines, ouah !
Voilà à quoi ressemble un menu grand format :Avantage 2 : Ils sont tous ouvert 24h/24h ! Il y en a un à 5 min à pied de mon domicile.

Inconvénient : Quand on sort, on a faim au bout de 3-4 heures...


Junk Fake =Je ne le considère pas tout à fait comme un burger style même si ça reste un sandwich conçu selon des critères internationaux. Les tarifs sont sidérants par rapport à la France. Non seulement le 6 et 12 pouces sont au moins 3 ¤ moins chers mais quand on demande dans le combo (menu) avec le coke, on ne reçoit pas un mais deux cookies !


Junk suck =J'ai pas lové tant que ça. Un sous-subway très cher. En combo, on grimpe vite à plus de 10$. Dommage car le sandwich 12 pouces miel et poulet est bon.

A côté, il existe une pléthore de bouffe rapide en version asiatique et italienne...

Pardon aux estomacs sensibles et bon appétit aux autres !

D's©
 

RESO : life six feet under !

Nous sommes au c½ur de l'hiver. Des températures oscillant entre -5° et -20°, de la neige par décimètres, du vent glacial en rafale. Bref, pour reprendre les dire d'une amie, Montréal est parfois une grosse boule à neige que Dame Nature secoue dans tous les sens ! (© Morgane).

Tout au long de cette période, le québécois, consumériste éduqué à l'américaine, reste-t'il cloîtré à boire des tisanes tout en écoutant la trilogie d'Indiana Jones en VO pure sur VHS (ce fut mon cas lundi soir) ou les meilleurs moments de l'émission Tout le Monde en Parle à Radio-Canada ?

Non. Il y a une vie en hiver. Une vie sous terre. Une ville souterraine.Par quoi pourrions-nous commencer, tant l'ensemble est impressionnant ?

Un chiffre résume le gigantisme de RESO : 30 kms de tunnels reliant les principaux complexes commerciaux de Montréal :Et le réseau de Toronto est paraît-il encore plus grand !

Les premières balades ont été sujets à une ribambelle de stupéfactions face à cet univers gargantuesque, regorgeant de chaînes de boutiques et de restauration rapide !

Centre Eaton :Centre Montreal Trust :L'intérêt majeur dans cette ville souterraine est que l'on peut circuler sans sortir à l'air d'un centre à un autre sur la majeure partie du centre-ville au niveau des deux principales lignes de métro (verte et orange).

Il existe cependant d'autres centres commerciaux mais excentrés, exigeant l'usage d'un bus pour s'y rendre. c'est le cas notamment des Galeries d'Anjou, à l'ouest de l'île, accessible depuis la station Radisson puis la Bus 44 Armand Bombardier.

Y trouve-t-on de tout ? Oui, et parfois même l'impensable :

- Au Centre Eaton, il y a une allée marchande au Niveau Métro qui présente de sièges de dentiste. Comprendre par là qu'on peut se faire soigner une carie entre deux magasinages ou se faire détartrer les quenottes, le tout sous le regards des autres !

- Toujours au Centre Eaton, une exposition temporaire est visible au 5ème niveau :- Dans pas mal de centres, on trouve des petites rangées de larges fauteuils en simili-cuir qui, en échange de quelques pièces, vrombissent et soulagent dos et muscles des consommateurs pendant quelques minutes.

A côté de cela, tout le reste : fringues, jeux vidéos et autres univers geek (une boutique warhammer par exemple), stylo-plumes, rasoirs (il existe même une chaîne de boutiques qui ne vend que cela !), fleurs, produits de beauté, alcools, pressing, articles de sports (en masse ou en version limitée collector), chaussures, beaux-arts (les fournitures, pas les musées), gadgets en vrac, jouets, electro-ménager, librairies, CD/DVD, costumes, coiffeurs, opticiens, banques, cafés, centre de manucures, cabinets de dentistes (mais pas de médecin, du moins pas à ma connaissance), esthéticiens, pharmacies, pubs, centre de machines à sous et j'en oublie. Niveau restauration, j'y reviendrais dans un autre billet pour vous donner mes impressions sur les grosses compagnies de junk-food parce que, mine de rien, Quick, c'est caca et Burger King c'est loin d'être la panacée !

Voilà, avec ça et une bon porte-feuille, il y a vraiment de quoi s'occuper ! Quoiqu'il manque une discothèque et un club échangiste (à moins qu'ils ne soient bien planques...).

D's©