Ce matin, la véto est revenue. Je l'ai appelée en lui disant qu'il fallait te libérer. Elle est arrivée vers 10h du matin, a procédé, puis c'était fini. Elle m'a dit pendant ce temps "c'était un très beau chien!"En pleurant je lui ai répondu "et surtout super sympa".
Je t'ai emmené là-bas, mis dans un sac, puis dans une chambre froide. Et maintenant tu n'es plus là. Plus jamais je n'entendrai ta voix dans la cour. Je me rappelle ce mois de septembre 2004 où on est venus te rencontrer. Tu étais dans ton élevage, tu avais quatre mois. Qu'est-ce que tu étais moche! Kaori voulait un Mâtin de Naples, elle m'avait montré des photos, on avait cherché sur internet. A cette époque, on habitait à Laniscat, dans un tout petit apart, à deux, et la connexion était en 56K. C'était l'enfer : à Rennes, j'avais le double. Puis, on a fait cette visite. Mon avis était fait : qu'est-ce que tu étais moche, mais qu'est-ce que j'avais envie de t'emmener avec moi! On est repartis, dans la voiture on a discuté. Tu coûtais cher, pour un putain de clébard! Rentrés, nous avons appelé les éleveurs pour leur dire que nous reviendrions le lendemain te prendre. "C'est bizarre, depuis que vous êtes partis jusqu'à ce matin, il n'a pas cessé d'être plaintif!" C'était marrant. On t'avait trouvé, mais tu nous avais adopté aussi. On t'a donc emmené, sur le chemin, on te cherchait un nom. Les propriétaires t'appelaient Melchior, qui selon nous était au moins aussi naze que Vigano, ton nom de race. En te regardant, j'ai rigolé, avec tes paupières tombantes, tu avais l'air complètement défoncé. J'ai trouvé Valium. Kaori a dit "non, quand même c'est nul"..."Remarque, pour une infirmière, ça colle". C'était fait, tu étais maintenant et à jamais Valium. Tu nous en a fait voir, on a été durs, avec toi. Tous les trois avec Jimmy, le chien de Kaori dans ce petit apart...quel merdier! Le nombre de fois où on a dû nettoyer des océans de pisse que tu ne savais pas encore retenir... Et surtout, le nombre de fois où j'ai dû te prendre dans mes bras, toi et tes 25 kilos de bébé, pour te faire descendre les escaliers pour tes besoins. Ben oui, forcément, tu avais peur des marches! Pas pour les monter. Non, non, pour les descendre. Allez hop, deux étages! Tu as fini par nous faire confiance et descendre tout seul. Heureusement, tu atteignais bientôt tes 30 kilos... On en a eu des engueulades avec toi. Toi contre moi, toi contre Kaori, Kaori et moi à ton propos, les gens par rapport à toi, contre nous. Une fois, c'est moi qui me suis fait engueuler. Par le voisin. Il aimait pas que tu chies sur son pré carré. Ma foi, il avait raison, mais moi je voulais surtout que tu chies pour pouvoir remonter. Et pas de bol, tu aimais chier là. Il m'a engueulé. Je n'ai pas répondu. Toi, oui. Il s'est fait engueuler à son tour par mon chien. On est rentrés, et je t'ai félicité une fois cachés de m'avoir défendu. Puis on a déménagé dans une maison, tu avais tout un jardin pour toi, je marchais régulièrement sur des mines, lâchées là tout comme pour mon attention. Tu cochonnais le linge qui séchait, tu piquais des trucs sur les fils, tu jouais avec Jimmy, Ooligan...On avait des poules, tu les prenais dans ta gueule, et tu les baladais. Tu ne les croquais pas, non, non. Tu les trimballais dans le jardin, il fallait te demander de les lâcher pour les remettre dans leur enclos. Et tu obéissais toujours. Je crois que tu étais un peu triste d'un peu moins nous voir, mais tu étais libre de tes mouvements. Et puis, il y avait Jimmy et Ooligan. Un jour, tu t'es mis à hurler à la mort. Comme ça, sans raisons. Et de ce jour-là, pas un jour n'a passé sans que tu nous fasses le "muesin". C'était pratique au Maroc : habitué à avoir ta voix la nuit, on a dormi comme des bébés, là-bas ! On a appelé tes éleveurs, pour savoir. Ils ont rigolé ; ton père faisait pareil. Les balades au marché étaient épiques. Entre s'arrêter pour renseigner les gens "c'est quoi, ça?", et l'espace disponible pour marcher à tes côtés, la surprise, parfois la peur des gens...Mais les malins venaient se renseigner, quand même, au lieu de fuir ce qu'ils ne connaissaient pas. Tu étais extrêmement bien élevé, incroyablement gentil. Tu n'aurais pas fait de mal à une mouche. Tu ne le faisais pas, en fait. On est arrivés là où on vit aujourd'hui ; tu as, je crois, été heureux. On te manquait toujours. De toutes façons, on te manquait quoi qu'il arrive. Et dès qu'on sortait, tu étais là, avec nous. Tu adorais l'été les apéros dehors. Parce qu'on était là, parce que tu aimais bien que je te donne une goutte de despé, ou Kaori une goutte de rosé. Et puis tu te collais. Tu t’aplatissais de tous tes 60 kilos sur nos pieds, et tu restais en contact, tout tranquille. En ronflant. C'était ta caractéristique, le ronflement assourdissant. Et quand on venait travailler dehors, il fallait que tu ne sois pas loin. Quitte à prendre un coup de masse, parfois. Tu m'as poussé à plus d'attention. Tu as fait mentir tout ce qu'on a toujours entendu sur la fragilité du Mâtin de Naples, sur son prétendu estomac en mousse qui doit avoir de la croquette à dix briques. On l'a fait, durant toute ta croissance, se ruiner en croquettes. Tu es devenu un pépère magnifique, tu as fait des compétitions de races. Tu as fait de belles portées, souvent nombreuses. Tu as été un étalon du tonnerre. Je me rappelle toutes ces fois où on s'est cognés des routes hallucinantes pour te faire participer. Nantes, Laval, Niort, Saint-Brieuc, Campbon. A Campbon, je crois que tu as failli mourir, tellement il faisait chaud. Ni une, ni deux, on a décidé de se casser avant l'heure, au risque de se mettre à dos la société canine. Mais quoi? Elle est pas supposée assurer la sécurité et la santé des bêtes? On s'est tirés, non sans que je manque de coller une énorme beigne au crétin bourré qui nous faisait la morale "c'est pas bien de partir avant la fin", et patati, et patata. Mais bougre d'espèce de connard, si je reste, mon chien crève. On se casse. A force de faire toute cette route dans la même voiture, tu as considéré la Clio société comme ta niche personnelle. Tu adorais être dedans, ça voulait dire "on sort". Kaori t'a amené en vadrouille combien de fois, pour te faire voir les alentours, aller dans les bois, te baigner dans la rivière, ou le lac de Guerlédan. C'était incroyable, ce que tu faisais. Tu allais la chercher, elle s'accrochait à ton collier et tu la ramenais au bord. "Ah ben merde alors, Valium est un chien d'eau!"Ces derniers temps, tu n'allais pas fort. On t'a retrouvé un matin, tu ne voulais pas te lever. On t'a soigné, on t'a chouchouté de plus belle. On a fait "péter les boulettes" parce qu'on croyait que tu avais mal aux dents, une rage qui te serait venue d'un coup. Tu as mangé les boulettes...et aussi les croquettes. Puis, tout récemment tu as beaucoup maigri. Un mâtin, ça vit dans les 6 ans, après ce sont les arrêts de jeu. Ils ont duré presque trois ans, merci mon grand. Hier soir, quand je suis rentré, tu étais sous le hangar à bois. Tout le monde gueulait, là-dedans. Caradoc et toi. Caradoc finit par se taire, mais pas toi. Je t'entends malgré mon casque sur les oreilles. Je te demande de te taire, mais tu ne le fais pas, ce n'est pas très normal. Tu commences à te lever, et là je vois que tu ne poses plus une patte par terre. Tu tombes. C'est donc comme ça que ça va finir. Je l'ai compris. J'envoie un message à Kaori qui lui laisse bien penser que ça craint, ce soir. Je finis par appeler la véto. Elle voit l'état du pépère, lui file un calmant en me demandant de la rappeler demain, que si ça ne va pas mieux, "le diagnostic ne sera pas positif". On passe une soirée de merde, tu penses bien. Tu ne fais plus de bruit, le produit agit, tu dors. Donc tu ne dois plus trop avoir mal. Je m'endors avec le c½ur qui bat un peu plus fort, parce que je crois que demain je devrai faire quelque chose qui me débecte. A cinq heures du mat, je t'entends te plaindre. Tu me réveilles à nouveau à sept heures, je vais te voir immédiatement. Kaori a dû partir travailler. Elle t'a dit au revoir, et merci, avant de partir. Elle aurait préféré être avec toi, elle aussi. Elle m'appelle. La décision est prise, tu souffres, et ce serait plus qu'égoïste de te laisser souffrir. J'appelle la véto. J'ai la chance de pouvoir passer une heure avec toi. Rien que toi et moi. Je te dis merci, d'avoir été là, je te demande pardon, de ne pouvoir te soulager. Je te fais toutes les grattouilles que tu aimes bien, sous le menton, dans le cou, les oreilles...je te fais un énorme câlin, parce que je sais bien que c'est le dernier. Ce matin, la véto est revenue. Je l'ai appelée en lui disant qu'il fallait te libérer. Elle est arrivée vers 10h du matin, a procédé, puis c'était fini. Elle m'a dit pendant ce temps "c'était un très beau chien!"En pleurant je lui ai répondu "et surtout super sympa".Et je t'ai dit, avant la dernière piqûre "Allez, ronfle, maintenant..."
Lydia est décédée ce mercredi, elle avait 17 ans, et était en deuxième année de Service aux Personnes, en Bepa. Je l'aimais bien, comme c'est le cas de tous mes élèves, à part deux ou trois boulets qui me prennent vraiment pour un con. Eux je les aime pas beaucoup. Je ne les déteste pas non plus. Et puis, dans ce métier, qu'on aime ou pas importe peu, la notation et le jugement doivent se faire de façon objective. C'est ainsi que je procède, par souci d'équité. Lydia était toujours souriante, toujours présente. En biologie, elle était pratiquement en face de moi, et je l'ai plus d'une fois prise à partie dans mes discours, comme je le fais avec plusieurs élèves, parce que j'aime les taquiner, les faire vivre mes cours. En EPS, elle a dû faire une fois seulement l'impasse sur un cours. Et encore c'était pas comme j'entends parfois "m'sieur, j'fais pas EPS", mais "t'es d'accord si je fais pas cours aujourd'hui?" Comme quoi, le tutoiement, encore une fois, c'est pas une preuve d'irrespect, et le vouvoiement un preuve de respect. Je lui ai dit "of course", mais c'était parce qu'elle n'avait pas le moral, pas un problème de santé qui la faisait agir. Des élèves comme ça sont une leçon de vie pour leurs camarades, qui se plaignent au premier bobo, à cause des règles, d'un mal de tête ou de ventre, ou encore d'un pauvre rhume ou d'un mal de gorge. Après, ben y a les certificats médicaux, que parfois les médecins accordent facilement [1]. Faut-il vraiment qu'ils meurent pour que la leçon rentre? Je ne l'espère pas, je ne souhaite pas mourir pour que mes élèves intègrent les principes, au-delà du contenu de cours que j'essaye de leur transmettre. Enfin bref, il faut aller de l'avant, il faut continuer. J'espère de tout c½ur que ses parents, sa famille sauront faire face, je leur dédie ce sujet de mon blog, en leur prêtant mon affection et mes sincères condoléances. Je pense à ses camarades de classe, pour qui cela doit être dur. Je pense à mes collègues, qui l'ont côtoyée et appréciée. Je pense à tous ces élèves qu'il faut encore former et éduquer. Et je pense que si sa disparition amène des changements éthiques dans la tête de ceux qui pouvaient la connaître, alors Lydia aura participé par sa - trop courte - vie grandement à la leur. Pour finir, voici les paroles d'une chanson de Goldman, que j'ai toujours beaucoup aimée, et qui prend une dimension supplémentaire dorénavant: Elle avait 17 ans Jean-Jacques GoldmanA quoi tu rêves redescends C'est comme ça, pas autrement Faudra bien que tu comprennes A chaque jour suffit sa peine Après tout c'qu'on a fait pour toi A ton âge, on s'plaignait pas L'excès en tout est un défaut T'as pourtant pas tout c'qui te faut ? Ça devrait être interdit Tous ces mots tranchants comme des scies Antidotes à la vie, à l'envie Mais quelle est sa maladie ? Elle avait dix-sept ans, elle avait tant et tant de rêves à vivre Et si peu l'envie de rêver, comme ces gens âgés qui tuent le temps Qu'ils n'ont plus, assis sur des bancs Dix-sept ans, elle dérivait à l'envers loin des vérités avérées Elle disait qui vivra verra, et moi je vivrai, vous verrez ! Méfie-toi de tes amis Dans la vie pas de sentiment On ne vit pas avec des si Y'a les gagnants et les perdants T'as trop d'imagination Mais garde un peu les pieds sur terre Faudra qu'tu t'fasses une raison Attends, tais-toi, mais pour qui tu t'prends ? Elle aimait pas les phrases en cage Être sage, pas le courage Elle disait quitte à tomber de haut Qu'elle vendrait chèrement sa peau Elle avait dix-sept ans Elle prenait la vie comme un livre qu'elle commençait par la fin Ne voulait surtout pas choisir pour ne jamais renoncer à rien Dix-sept ans Elle était sans clé, sans bagages, pauvres accessoires de l'âge Elle voulait que ses heures dansent au rythme de ses impatiences Face à tant d'appétit vorace Que vouliez-vous que j'y fasse ? A tant de violente innocence J'avais pas l'ombre d'une chance
A paolo Je suis stoïque devant cette page blanche, les yeux embués par mes larmes, les images se bousculent dans ma tête….que dire !!! Ta perte se résume par une douleur,un mal être avec des flashes de bonheur qui reviennent sans cesse. Ma gorge est serrée et mes sanglots me secouent la poitrine. Quelle vision d’horreur que j’ai eu de toi ce jeudi : de la mousse blanche sortant de ta bouche, du sang dans les naseaux, tes pupilles dilatées…bref, pas de temps à perdre pour vivre ces derniers instants avec toi. J’ai couru pour chercher un thermomètre et une couverture :oui, tu étais bien en hypothermie ! Armée de mon stétho, ton rythme cardiaque était régulier. Tu as beaucoup lutté pour nous attendre, je le sens. Le véto t’as fait des injections pour rendre ta respiration plus facile, te calmer, te soulager. Je t’ai demandé d’avancer, et pour me faire plaisir tu as avancé d’un pas désordonné. Collée contre toi, je te sentais vaciller jusqu’à ce que tu te mettes à terre, couché en vache. Tu as rassemblé toute l’énergie qui te restait pour te relever mais je t’ai demandé de te calmer et de rester à terre. Je t’ai fait tes caresses préférées afin que tu te détendes. Ton patron est parti et, dans cette intimité si lourde je t’ai demandé de rester avec moi. Je t’ai parlé …… Ton patron est revenu et nous t’avons veillé jusqu’au bout, te parlant, te remerciant d’avoir fait partie de notre vie. Tu étais encore secoué par la douleur, tu « criais », tes yeux me cherchaient et ma main te caressait sans cesse. Je sentais la vie s’échapper, aussi je t’ai demandé de partir….. Puis, tout est allé très vite ; mais nous étions là, nos larmes coulaient sur toi et nous ne pouvions nous empêcher de te caresser dans le but de t’accompagner dans ce voyage ultime. J’ai perdu plus qu’un animal, tu étais mon ami, mon confident. Nous étions arrivés à une telle complicité que je n’avais pas besoin de parler pour me faire comprendre. Lorsque j’avais des douleurs dans mon corps, tu prenais soin de les masser. Lorsque tu me sentais triste, tu venais me réconforter, en te collant à moi et en me léchant. Lorsque j’étais énervée, tu m’apaisais. Bref, et tant d’autres choses que j'omets de dire et qui ne seront plus… Tu as toujours été généreux avec moi, sans en attendre en retour. Ce qui me fait dire que j’aurais préféré perdre un membre de ma famille plutôt que toi. Lorsque je suis retournée dans le champ le matin de ta mort, j’ai pleuré et j’avais envie d’hurler. J’ai été voir tes frères de pâture, je peux te dire qu’ils étaient tristes et qu’ils te veillaient. D’ailleurs pendant ton départ, ils ne t’ont pas quitté des yeux, même le poulain. Je ne pouvait m’empêcher de pleurer quand je les voyais et, ton pote de toujours est venu me voir, j’ai posé ma tête contre lui et je l’ai vu pleurer….. Depuis ton départ, il nous appelle dès qu’il nous voit, nous ne pouvons pas le manquer. De nouveau, j’ai été pleurer avec lui et là, je me suis laissée porter par ses attentions, il m’a regardée intensément et est venu lécher les larmes qui roulaient sur ma joue. Ce qui a ajouté encore plus de peine mais qui m’a réconforté : il a raison ton frangin, il est là encore… Aujourd’hui, huit jours après ton départ, je retourne dans le champ pour câliner tes frangins mais je regarde au bout de la prairie dans l’espoir de te voir arriver, j’ai envie de t’appeler…… Je te promets de prendre soin de tes frères et de les protéger comme tu le faisais si fièrement alors maintenant va, allez va….. Nb : ces quelques lignes ne sont que de brefs instants de notre couple cavalier-cheval, aussi, je vous laisse imaginer l’intensité qui nous reliaient. Pour ceux qui se moqueraient ou qui ne comprendraient pas ces mots, je les invite à se découvrir à travers les animaux. Pour les rebelles : j’emmerde la nature humaine ! Posté : 2 Octobre 2009 à 14h35 Ca fait une semaine, et j'avais promis à Kaori que si elle souhaitait rédiger quelque chose, je le publierais. Le texte que j'ai écrit ne pouvait représenter que ma vision. Et nous sommes deux à avoir perdu quelqu'un. La douleur est personnelle, même dans un couple. On ne peut rien faire pour l'autre. Ainsi, je vous laisse juge. Il me semble normal que ma moitié ait le droit, tout comme moi, de dire sa souffrance. Ne serait-ce que pour rendre à Paolo, une dernière fois, hommage.
C'est un blog. Mon blog, hébergé par le site de quelqu'un que je considère comme un pote. Quand je l'ai ouvert, c'était pour la maison. J'ai créé "coups de beuarrrh" un jour de coup de gueule. J'ai préparé une section dessin, pour laquelle je dessine des dessins que je ne scanne pas. Mon scanner est crade, sous le bureau de l'ordi. Je ne pensais pas me servir de ce blog pour raconter ça. Sauf que j'en ai besoin. Pour lui, pour moi. Je suis rentré à la maison, il était 18h45. Le temps de rentrer les courses, je monte dans mon bureau, pour peaufiner le résumé de la communication que je souhaite faire à la journée de la Recherche Hippique, à Paris. Il ne me reste pas grand chose à faire mais, mine de rien, ça prend un temps fou! A 20 heures, j'ai fini, enfin, il est temps de donner à manger aux animaux, les chèvres, les chevaux, les ânes, le chat et les chiens. Je n'ai jamais eu l'intention consciente de me retrouver avec autant d'animaux. Ce sont les désirs de ma compagne et moi qui, chemin faisant, nous ont amené à cette imposante ménagerie. Déjà, je suis quelqu'un de la ville, ado je ne me voyais jamais choisir de vivre à la campagne, alors des animaux, moi, à part un chien! Quand j'entends les certitudes de mes élèves, après, on s'étonne que je rigole... Alors, bon, c'est du boulot, mais on est toujours gagnant. On ne peut pas être perdant, quand on ne vous rend, outre quelques plans à la con pas vraiment méchants, que de l'affection. Donc, il est huit heures, mission bouffe. Je décide, pour changer, de commencer par rentrer les chèvres, ces emmerdeuses gueulardes (comme leurs maîtres...?) dont le talent le plus notoire est d'enrouler leur chaîne autour de tout ce qui traîne et de pleurer pour qu'on vienne les chercher! Hop, vite fait, bien fait, les voilà rentrées. Je vais aller nourir les chiens, ces trous du cul (les biens nommés) qui bavent partout et nous obligent à nettoyer la cour de leurs déjections tous les deux jours. Puis, je vois au loin quelque chose qui m'intrigue. Je vois Paolo, seul, entre les deux champs. Qu'est-ce qu'il fait? Qu'est-ce que ce petit con de Lawney, un an et trois mois, m'a encore fait? Ce matin, il a défoncé une bonne partie des clôtures intérieures, pour aller manger l'herbe des ânesses. Heureusement que je bossais pas. Je me rapproche progessivement, et je vois finalement Lawney, tranquille, à sa place avec Domingo, le troisième cheval. Bon, alors tout va bien...sauf que... Paolo a une position vraiment étrange. Les postérieurs sont ramassés sous lui, un peu comme un mec bourré qui essaierait de tenir droit. Il a du mal à se tourner, je me rapproche, il me voit. Il hennit, il m'appelle, je sens l'angoisse dans ce son. Putain de bordel de merde. Je le caresse, je vois de la mousse à sa bouche, et du sang qui purulle de son nez. Je ne me pose pas de question. Je taille un sprint à la maison, je vais choper ce téléphone portable de merde que pour une fois, bien sûr, je n'ai pas sur moi. J'appelle le véto, je lui explique tous les symptômes. "Pardon, mais c'est qui à l'appareil?" J'aurais peut être dû me présenter. Alors je lui explique tout, il me reconnaît, il arrive. Je retourne voir Paolo, armé d'un licol pour le faire marcher. Ma première idée est que ça pourrait être une collique, et dans ce cas comme pour celui d'un bouchon, il faut emmener le cheval marcher, pour qu'il se calme, se détende. Pas moyen, il a du mal à se déplacer, ou à garder l'équilibre, je ne sais pas. Kaori arrive. Elle traverse le pré en courant. Après le véto, je l'ai appelée pour lui dire de rentrer vite car son cheval n'est pas bien du tout. Parmi les trois chevaux y a celui de Kaori, Paolo, le mien, Domingo, et le notre, Lawney. Donc c'est son cheval avant d'être le mien. Pas rassurée, elle va chercher son stetoscope, et un thermomètre. 35,9 c'est léger. Très léger. Elle lui met une couverture de fortune. Mais bordel, il est 20h25, qu'est-ce qu'il fout, ce véto? Il finit par arriver, injecte plein de produits. Paolo a un oedème. Probablement une collique, mais il ne peut rien faire de mieux. On continue d'essayer de faire avancer Paolo, mais c'est dur, et il finit par tomber. Il s'allonge. Quand un cheval va pas bien et qu'il s'allonge, c'est encore moins bon que le reste... Kaori va chercher de la paille, plein de paille. Le véto s'en va, il a fait ce qu'il pouvait. Je vais le régler et son discours, en plus de l'attitude générale du cheval, ne me laisse pas trop rassuré. C'est un empoisonnement. Mais à quoi? Il faudra voir d'ici deux heures ce que ça donne. Il n'en faudra pas tant. Je retourne avec Kaori, qui reste près de son cheval. J'écarte les deux autres, ouvre un champ, ferme l'autre, pour qu'ils vaquent à leurs occupations. On reste tous les deux, dans le noir avec notre lampe torche, avec lui allongé. Il souffre, il a du mal à respirer...Kaori lui demande de partir, qu'il a assez lutté. Moi, je chiale. Elle n'y résiste plus non plus. Elle retourne chercher de la paille. Et un autre drap. Alors, je lui dis qu'il a toujours été gentil avec sa maîtresse. Que c'est un bon cheval, je lui parle, je le calme, tant bien que mal. On le caresse, longuement, puis il s'en va...et on reste là, à pleurer tous les deux. Il avait sept ans, ça faisait quatre ans qu'on l'avait avec nous. Il était excusif avec Kaori. Moi, il me tolérait, mais personne d'autre ne pouvait le monter. Il y avait de la complicité, avec lui. Il était dynamique, il n'avait peur de rien, il passait partout. C'était un chouette cheval et un bon copain. Mais voilà, alors qu'il était tout le contraire de ça, ce coup-ci, il nous a fait faux bond. Il a lutté, lutté, il ne voulait pas partir. Il a toujours été le plus péchu, et forcément, on s'est toujours attendu à ce que l'un des autres ait un problème. Et ben non, forcément. C'est lui qui est parti. L'irremplaçable Paolo. Et voilà, j'en chiale encore. Ryô qui chiale, c'est un peu comme un ciel breton en hiver sous la pluie: c'est pas fréquent, mais c'est violent. Maintenant, faut retourner au boulot. Et tenir le coup pour la journée. Et aller à l'équitation ce soir. Ca va pas être simple, comme journée. Il est là, pas loin, allongé dans un champ où je n'ose pas aller, j'espère que Kaori pourra voir un voisin agri pour qu'il nous le déplace. Domingo n'a pas fini de hennir, dès que Kaori alait monter Paolo, c'était parti. Il était son frêre, toute leur vie ils ont vécu ensemble. Qui sera le dominant? Ne sera-t-il pas trop malheureux? Je me lève plein d'inquiétude et avec une journée de taf devant moi. Il devrait avoir droit de pas aller au boulot, quand un de ses animaux meurt. Voilà, j'ai fait un skyblog sans fautes. Super. Mais j'en ai ressenti le besoin impérieux en me levant ce matin. J'avais besoin de laisser une trace de ce qui s'est passé. Il aura fallu trois heures trente pour qu'il s'en aille, alors que ce matin, ce midi, tout allait bien. Pour extrapoler, ça me fait penser à l'idée qu'il faudrait toujours parler à ceux qu'on aime avec douceur. Peut être que dans trois heures, ils auront disparu. Je n'attend pas spécialement de réponse à ce sujet; vous faites ce que vous voulez, mais en tous cas, ce n'est pas le but recherché. Je voulais dire là l'amour que j'ai pour ce cheval, ce petit prétentieux à la pose classe, ce tout terrain athlétique et rapide, le cheval de ma moitié. Et mon cheval, un peu, aussi... Adieu, Paolo, mon ami, tu vas terriblement nous manquer...
J'ai reçu aujourd'hui le transfert d'un mail par une copine. Je le trouve édifiant: Remarque préliminaire : je vous envoie ce courriel de ma propre initiative. Je ne sers les intérêts de personne et je mène cette action bénévolement. Par ailleurs, je vous demande de ne pas me croire sur parole. Je vous invite simplement à user de votre propre discernement. Et à tirer vos propres conclusions.
Pandémie de grippe A H1N1 : Il reste très peu de temps pour vous informer et pour vous mobiliser. Dans un mois, ce sera trop tard…
Comme de plus en plus d’individus conscients, j'ai choisi de me consacrer entièrement à ce dossier, pour dénoncer les mensonges et les manipulations. C’est ma part d’engagement…
Je vous demande de faire votre part : diffusez ces informations à tout votre carnet d’adresses, sur vos blogs et vos sites Internet. C’est votre vie qui est en jeu.. Si vous n’avez pas reçu ce courriel directement, inscrivez-vous pour recevoir les prochains courriels : promethee@videotron.qc.ca
Madame, Monsieur, Chers amis,
Je vous avais promis de vous informer. C’est ce que je fais. En attendant la sortie de ma première capsule vidéo, je vous écris. Parce que c’est plus fort que moi. Et parce que les jours nous sont comptés. L’objectif de ce courriel est double.
Premier objectif : je veux vous rappeler la tenue à Montréal d’un congrès exceptionnel qui aura lieu ce samedi 12 septembre, de 9 heures à 22 heures (heure de Montréal) (15 heures à 4 heures du matin, heure européenne). Ce congrès est la première conférence pour la liberté de Choix en Santé. En tant qu’Européens, vous pourrez suivre en ligne tout le déroulement de ce congrès, en direct et en différé.
Si vous voulez savoir de quoi traitera ce congrès, cliquez sur le lien qui annonce l’événement : http://www.youtube.com/watch?v=NbMWPTM2yhs
Connaissant bien les politiques de santé tant en Amérique du Nord qu’en Europe, je vous assure que les Européens y trouveront beaucoup d’informations qui s’appliquent à leur réalité. Seuls les noms des lois et des ministres diffèrent. Mais ce sont les mêmes compagnies pharmaceutiques qui imposent leurs lois iniques et liberticides à des politiciens devenus pantins et hommes de paille. Si vous voulez comprendre ce qui nous attend dans les mois qui viennent, de grâce, prenez le temps de suivre cette conférence. C’est tout simplement votre santé, votre liberté et votre vie qui sont en jeu.
Pour vous inscrire, cliquez sur le lien suivant : http://www.tele-sante.com/conf...lcs_12sept09_webdiffusion.html
Et si vous croyez encore naïvement que le plan de vaccination obligatoire n’aura pas lieu, je vous invite à tenter de répondre aux questions que je me pose depuis que je suis ce dossier de la grippe porcine.. Tel est le second objectif de ce courriel : vous partager quelques-unes de mes nombreuses questions et interrogations à propos de cette fameuse pandémie de grippe H1N1, et vous inviter à y répondre par vous-même puis à tirer vos propres conclusions.
* pourquoi, Madame Bachelot (ministre de la santé en France) a-t-elle demandé début février 2009, à un groupe de légistes constitutionnalistes, un mémo sur la question suivante : l’imposition d’un plan de vaccination à toute la population serait-elle illégale et anticonstitutionnelle ? Ce sur quoi les experts l’ont rassurée, invoquant qu’une situation exceptionnelle et qu’un état d’urgence sanitaire justifiait amplement qu’on supprime toutes les libertés individuelles ! * pourquoi l’Organisation Mondiale de la Santé a-t-elle modifié, le 27 avril 2009, sa définition de la pandémie ? Auparavant, pour déclarer une pandémie, les contraintes étaient beaucoup plus sévères ! Maintenant, il suffit que la maladie soit identifiée dans deux pays d’une même zone OMS ! * comment se fait-il que le brevet du vaccin contre la grippe porcine (H1N1) a été déposé en 2007 (bien avant la réapparition du virus disparu depuis la fameuse épidémie de grippe espagnole, en 1918) ? * par quel hasard le président Sarkozy a-t-il eu l’intuition d’aller signer un contrat d’investissement d’un montant de 100 millions d’euros, le 9 mars 2009, pour la construction d’une usine de fabrication de vaccins contre la grippe ? Et devinez où ! Au Mexique, là où justement, le foyer de la pandémie a pris naissance ! * pourquoi aucun média et aucun expert scientifique ne rappellent que la grippe ordinaire tue chaque année entre 250.000 et 500.000 personnes, soit plus de 1.000 morts par jour (ce sont les chiffres officiels de l’Organisation Mondiale de la Santé) ? * pourquoi tous les médias du monde répètent-ils quotidiennement que le virus de la grippe A H1N1 va provoquer une hécatombe de victimes, alors que les faits démontrent qu’il s’agit d’une simple grippette (moins grave que la grippe saisonnière ordinaire) qui n’a fait que 2.000 morts en plus de cinq mois ? La grippe ordinaire en aurait fait, pendant ce même laps de temps, 200.000 morts ! * pourquoi, malgré ces chiffres de morbidité et de mortalité insignifiants (2.000 au lieu de 200.000), la plupart des pays du Monde ont passé des commandes faramineuses pour des centaines de millions de doses de vaccin, et ce, dès le mois de juin 2009 ? * autrement dit, pourquoi met-on en place des mesures exceptionnelles cette année, alors que la grippe est moins virulente que les autres années ? Qu’est-ce qui, dans les faits, justifie de telles décisions alors qu’il n’y a rien d’exceptionnel ? * pourquoi des lois d’exception (lois martiales) ont-elles déjà été votées dans la plupart des pays (sans en révéler le contenu) ? * pourquoi le Ministre de l’Intérieur Français a-t-il rappelé tous les réservistes de l’armée et de la gendarmerie, en février 2009, en vue (je cite) « de graves troubles sociaux prévus pour la fin de l’été 2009 » (c’est-à-dire septembre) ? * pourquoi l’armée américaine vient d’être déployée sur tout le territoire des Etats-Unis ? * pourquoi plus de 800 camps de concentration ont-ils été installés aux Etats-Unis, ces dernières années (pour l’instant, ils sont vides) ? Pourquoi sont-ils gérés par la FEMA (Federal Emergency Management Agency), qui intervient lors des grandes catastrophes sur le territoire (comme lors du cyclone Katrina) ? * pourquoi des centaines de milliers de cercueils sont-ils entreposés dans tous les états américains et pourquoi des fosses communes ont été creusées dans chaque district ? * pourquoi 600 neurologues britanniques ont-ils reçu, le 29 juillet 2009, une lettre confidentielle du Health Protection Agency (HPA), les invitant à être particulièrement attentifs à la future recrudescence du syndrome de Guillain Barré (maladie neurologique dégénérative gravissime déclenchée la plupart du temps par l’acte vaccinal) ? Et pourquoi cette même agence n’a-t-elle pas prévenu le public qui va « bénéficier » de cette campagne de vaccination ? * comment se fait-il que le 5 mars 2009, la firme Baxter a contaminé 72 kg de matériel vaccinal, mélangeant les virus H5N1 de la grippe aviaire et H3N2 de la grippe ordinaire, avant de les envoyer dans six pays différents, alors que les procédures de sécurité dans ce genre de laboratoire rendent cet accident absolument impossible ? Impossible sauf si l’acte devient volontaire. Cela m’a été confirmé par un docteur en biologie. * pourquoi ne nous dit-on pas que le vaccin contre la grippe, depuis 40 ans qu’il existe, n’a jamais eu d’impact positif sur l’incidence de cette maladie, au contraire ? Une étude internationale a démontré que les vaccinés attrapaient plus souvent la grippe que les non-vaccinés. * pourquoi nous cache-t-on qu’en 1918, ce sont les personnes vaccinées qui sont mortes de la grippe espagnole, et pas les non-vaccinées ? Cela voudrait-il dire qu’elles ont été tuées par le vaccin lui-même, et pas par la grippe ? * si les vaccins ont si peu d’effets secondaires, comment les autorités sanitaires expliquent-elles que le nombre de scléroses en plaques en France est passé de 25.000 à 85.000, suite à la campagne de vaccination contre l’hépatite B ? * pourquoi nous cache-t-on que toutes les épidémies du XXe siècle ont été déclenchées par des campagnes de vaccination préalables ? * pourquoi autorise-t-on de mettre dans le futur vaccin contre la grippe H1N1, un adjuvant tel que le squalène (dans une proportion un million de fois plus importante – j’ai revérifié les calculs, car je n’y croyais pas !), alors que la Chambre des Représentants l’avait reconnu explicitement responsable du syndrome de la première guerre du Golfe, syndrome qui avait rendu 180.000 GI’s malades (25 % des soldats) suite à l’injection du vaccin contre l’anthrax ? À noter que le squalène avait été interdit par un juge fédéral en 2004 ! * pourquoi les premières populations visées par la vaccination sont-elles les femmes enceintes et les enfants, alors qu’habituellement, ce sont les vieux qu’on vise ? Eux, paraît-il, auraient une mémoire immunitaire de la grippe espagnole de 1918 !!! * pourquoi les procédures de vaccination obligatoire seront-elles confiées, non pas à des médecins, mais à des étudiants volontaires et des militaires ? * pourquoi aucun médecin et aucun hôpital ne pourra dispenser les vaccins eux-mêmes ? Craindraient-ils de faux certificats ? * pourquoi 50 % des médecins anglais disent qu’ils refuseront de se faire vacciner avec le nouveau vaccin, parce qu’ils n’ont pas confiance en la procédure de préparation ? * pourquoi présente-t-on le Tamiflu comme un antiviral efficace, alors que toutes les campagnes d’utilisation de ce produit se sont révélées catastrophiquement inefficaces ? De plus, ce médicament provoque de nombreux désordres psychologiques et neuronaux, allant jusqu’à provoquer des suicides en nombre chez ceux qui en consomment ! * pourquoi les autorités sanitaires, censées vouloir notre bien et notre protection, autorisent-elles qu’un nouveau type de vaccin (ce sont leurs mots) soit testé directement sur des centaines de millions de cobayes (c’est-à-dire nous), sans que les protocoles normaux de Mise en Marché ne soient respectés, et sans aucune garantie d’innocuité dudit vaccin ?
Je pourrais continuer comme cela encore des heures. Mais je m’arrête là, car les autres questions iraient toujours dans le même sens. Je n’ai plus le temps, pour l’instant, de vous mettre toutes les références d’articles des journaux officiels (le Monde, le Figaro, le Daily Post, le Journal du dimanche, etc.), des sites officiels (de l’OMS, de Baxter, d’Aventis, de Sanofi-Pasteur, etc.) et des déclarations de scientifiques pro-vaccinalistes que j’ai consultées ! Vous trouverez tout cela sur mon site, d’ici la fin du mois de septembre.
Mais je vous garantis sur l’honneur que toutes les questions que je pose ci-dessus se basent uniquement sur des lectures de documents officiels et accessibles à tous ! Ce ne sont pas des allégations, des suppositions, des supputations de théoriciens du grand complot ! C’est cela qui fait qu’il est impératif de se poser de telles questions ! Et de tirer les conclusions qui s’imposent.
Pour ma part, c’est fait. Et j’ai pris position clairement. Autrement dit, tant qu’on ne m’obligera pas à fermer ma gueule, je continuerai à vous informer.
Il y a, par contre, une question que je vais poser ici et à laquelle je vais répondre, car beaucoup de mes interlocuteurs ne comprennent pas cela (j’ai reçu des centaines de courriels en une semaine !!! Merci à ceux qui m’ont traité de pauvre connard et de manipulateur. Merci surtout à tous ceux qui ont relayé l’information à des dizaines de milliers de personnes en Europe et au Canada. Merci particulièrement à tous ceux qui prient pour moi, pour l’instant. J’ai été très touché et ému.)
La question est : comment un virus aussi bénin va-t-il s’y prendre pour tuer des millions de personnes ? Ça, c’est la question à un million de dollars !!!
Eh bien c’est l’histoire des pandémies du passé qui nous apporte la réponse. La recette est simple (en douze étapes, déjà expérimentées en 1918 avec succès) :
1. on annonce qu’un foyer d’une nouvelle grippe vient d’apparaître au Mexique et que c’est très grave, car c’est un virus animal qui s’est transmis à l’homme ! 2. on annonce ensuite 350 morts en une semaine, pour rectifier ensuite le décompte à 8 morts. Mais tout le monde a retenu qu’il y avait eu beaucoup de morts dès le début (ça ne vous rappelle rien, ça : le 11 septembre, on nous a annoncé à la télévision 40 à 50.000 morts dans les Twin Towers – ce qui a justifié la croisade contre les forces du Mal – puis, on a révisé le nombre de morts à 2.974) ; 3. on annonce à grand renfort de publicité quotidienne que ce terrible virus se propage à une vitesse incroyable sur toute la planète (alors que par ailleurs, aucun laboratoire du monde ne dispose de la souche du virus pour confirmer que c’est bien ce virus qui est en cause, et pas le virus ordinaire – on reconnaît par ailleurs que la grippe porcine ne présente aucun symptôme spécifique par rapport à ceux de la grippe ordinaire – alors, comment font-ils pour compter le nombre de cas ???) ; 4. devant le peu de virulence dudit virus, on nous annonce que ce gentil virus (finalement) va muter et va devenir TRÈS méchant, et que l’on sait qu’il va muter à une date précise (celle de la sortie des vaccins, quelle coïncidence quand même !) ; 5. pendant tout ce temps, on prépare des produits en laboratoire dont on dit qu’ils sont des vaccins, et dans lesquels on mélange deux souches de la grippe porcine, deux souches de la grippe aviaire et une souche de la grippe humaine (cocktail tout à fait explosif, lorsqu’il sera injecté dans le corps !). De plus, on rajoute (en plus grande quantité que d’habitude) des adjuvants (mercure, aluminium et squalène), reconnus pour leur grande toxicité ; 6. peu avant la sortie des soi-disant vaccins (qui sont en réalité, ici, des armes bactériologiques), les médias se déchaînent pour nous annoncer qu’il y a une recrudescence de cas de grippe. Même si les médecins ne prennent plus la peine de vérifier s’il s’agit bien du même virus, le peuple est tellement hypnotisé qu’il ne réfléchit plus. Il est persuadé que la mutation annoncée est en train de se réaliser ; 7. on annonce aussi que tous les vaccins ne seront pas disponibles immédiatement et qu’il y aura des chanceux qui pourront en bénéficier tout de suite, et d’autres devront attendre jusqu’à quatre mois pour enfin recevoir le vaccin salvateur ! À noter que nous en sommes là, pour l’instant, dans la chronologie des événements. 8. dès la sortie des premières armes bactériologiques déguisées en vaccins, le bon peuple apeuré court se faire vacciner volontairement, dans les centres spécialement préparés à cet effet (et encadrés par des militaires). Ici au Canada, les gens s’inscrivent sur des listes d’attente pour être certains d’être parmi les premiers vaccinés ! 9. dès l’injection du vaccin, le cocktail préparé soigneusement par les laboratoires entraîne la mutation et la combinaison des différentes souches dans le corps du patient, rendant les virus extrêmement mortels. Dans le même temps, les adjuvants auront mis par terre le système immunitaire. La Tamiflu sera utilisé pour provoquer une surinfection (cas déjà observés dans plusieurs pays) entraînant immédiatement la mort de la personne. Conséquence : il y aura des milliers de morts parmi les premières populations vaccinées ; 10. on nous dira alors que, malheureusement, ce qu’on craignait est arrivé : le virus a muté sous une forme mortelle. On attribuera la cause des décès au virus, et pas au gentil vaccin censé nous protéger ! Une panique s’emparera de la population, qui réclamera qu’on les vaccine d’urgence ; 11. vu la gravité de la situation sanitaire, vu les troubles engendrés, d’une part par ceux qui réclameront avec force leur vaccin, d’autre part par ceux qui accuseront les autorités sanitaires de génocidaires, l’état d’urgence sera déclaré dans tout le pays et le plan de vaccination obligatoire sera mis en place ; 12. ceux qui refuseront de se faire vacciner devront se cacher ou disparaître pendant un temps suffisamment long, à moins qu’on ne les fasse disparaître dans des camps de concentration prévus à cet effet.
Ce scénario, je vous l’écris en cette nuit du 9 au 10 septembre 2009. Je ne le fais pas du tout de gaieté de coeur. Je sais que certains parmi vous me reprocheront d’alimenter la peur qui est déjà créée par les élites lumineuses, et de finalement, faire le jeu de ceux que je dénonce. À cela, je vous citerai une phrase de Jésus-Christ (même si je n’appartiens plus à aucune religion) : « Vous connaîtrez la vérité, et la vérité fera de vous des hommes libres ! » (Jean 8:32).
Je vous offre ici une synthèse de tout ce que j’ai lu depuis cinq mois (dont deux mois à temps plein). Mon objectif, c’est de décrypter pour vous les informations qui nous sont cachées (même si elles sont disponibles publiquement – faites vos recherches avec Google – vous verrez !), afin que vous ne cédiez pas à la panique lorsque l’hécatombe commencera. Afin que vous compreniez quelle est la cause réelle de ce que vous verrez..
Maintenant, que pouvons-nous faire, me direz-vous ? Pour l’instant, la chose qui me paraît la plus importante, c’est que vous diffusiez cette information à TOUS vos contacts. Imprimez ce courriel, découpez-le en morceaux s’il vous paraît trop long, donnez-le à tous vos amis, à toutes vos connaissances. Si vous êtes parents d’enfants allant à l’école, constituez immédiatement des comités de résistance à ce plan génocidaire. Dans trois semaines, il sera trop tard. Et vous devez savoir que les écoles seront bouclées pour pouvoir vacciner vos enfants. Si vous n’êtes pas organisés maintenant, vous serez démunis le 28 septembre, lorsque le plan se mettra en marche. Allez parler à tous les policiers, à tous les gendarmes que vous connaissez car eux aussi, sont maintenus dans l’ignorance de ce plan (et ils ne seront pas vaccinés par les mêmes produits, pour ne pas tomber malades, eux !). Expliquez-leur qu’ils vont participer, sans le savoir, à un génocide programmé contre la population. Rappelez-vous que si les nazis ont pu déporter autant de personnes vers les camps de la mort, c’est parce qu’ils ont bénéficié de l’aide de la police française qui n’avait pas compris ce qui se passait. Allez parler aussi à vos représentants politiques, car la plupart d’entre eux ne savent pas ce qui se trame. Demandez-leur de ne pas coopérer, de saboter le plan, de faire détruire les fichiers de population, pour que le recensement des vaccinés et des non vaccinés devienne un casse-tête.
Cette activité devrait devenir votre tâche prioritaire. Car la seule manière d’enrayer ce plan diabolique, c’est de réunir une masse critique de gens conscients. Gandhi ne disait-il pas : « un individu conscient et debout est bien plus dangereux pour le pouvoir en place que 10.000 individus endormis et inconscients. » J’en suis convaincu.
Par contre, ne perdez pas votre temps avec les hauts dirigeants de l’État, les grands médias et les experts payés (achetés) par les laboratoires pharmaceutiques. Ne perdez pas non plus votre temps avec les sceptiques, les indécrottables du petit écran pour qui seule la parole des médias est l’évangile. Méfiez-vous même de leur réaction, car ils pourraient vous accuser de chercher à les tuer en les empêchant de se faire vacciner.
Et si vous avez peur en lisant mon courriel, transformez cette peur en action, en mouvement. C’est toujours comme cela que l’humanité a fait des bonds dans son évolution : c’est en transformant sa peur du feu en maîtrise du feu que l’homme a inventé la technique. Ici, l’enjeu est de taille : c’est en transformant votre peur de la mort que vous pourrez accéder à une nouvelle dimension, à une nouvelle vibration. Rappelez-vous que nous ne sommes pas des êtres matériels vivant des expériences spirituelles. Nous sommes des êtres spirituels vivant l’expérience fabuleuse de l’incarnation.
Personnellement, je suis très conscient de ce que je risque en prenant cette position, à découvert. Depuis quelque temps, je vis avec la perspective qu’il se pourrait que je ne sois plus de ce monde dans les semaines qui viennent. Et je découvre une perspective fabuleuse à mon existence. Souvent, je me suis posé la question de façon théorique : s’il me restait un an à vivre, quels choix de vie ferai-je pour que je puisse entrer dans la mort sereinement et sans regret ? Aujourd’hui, cette question n’est plus théorique pour moi. Et je me rends compte que beaucoup de mes valeurs se transforment de façon encore plus radicale. Et beaucoup de choses qui me causaient du souci deviennent tellement secondaires...
Et cette phrase de saint Matthieu résonne dans ma tête : que votre oui soit un oui, que votre non soit un non, (Matthieu 5:37). Serons-nous capable de dire non à l’infamie, au risque de notre vie corporelle ? Serons-nous capables de dire oui à ce que notre âme nous dicte de faire ? Serons-nous capable de nous mettre debout, quel que soit le prix à payer ?
Tel est le cadeau que ce plan de pandémie nous offre en cette fin d’année 2009. Si nous sommes à la hauteur du défi (et je sais que nous le sommes), ce vaccin deviendra notre pierre philosophale et nous transformera en alchimistes, pour réaliser le grand oeuvre.
Restons debout et conscients.
Je vous salue avec le coeur.
Jean-Jacques Crèvecoeur De Montréal (4 heures du matin, ce jeudi 10 septembre 2009) Sans aller dans l'excès, parce que ma femme est infirmière, qu'une de nos amies (infirmière aussi) se retrouve - suite aux vaccins contre l'hépatite B - atteinte d'une myofacite ainsi que d'une polyarthrite rhumatoïde, et que tout ce pataquès me semble quand même de plus en plus étrange, je dois dire que je reste un anti-vaccination sévère pour ce coup-là. Je ne pense effectivement pas que ce soit une bonne chose de se faire vacciner, et à titre personnel, je ne le ferai sous aucun prétexte. Je ne sais pas si la vaccination peut être rendue obligatoire, mais si c'est le cas, je trouverai le moyen, coûte que coûte, de passer au travers du filet. Et également, je ferai passer ce message au plus grand nombre...
Cette nouvelle section portera sur les voyages de la miss et du bonhomme. (Gilles, est-il possible que nous ayons des sections (coups de beuaaarh, la maison, les voyages) bien définis? J'avais l'impression que c'était déjà le cas m'enfin j'ai dormi quatre heures cette nuit et je suis pas tout à fait rentré dans ma tête.
Là tout de suite je pense à une colonne à gauche avec les sous sections, pour que les gens s'y retrouvent) On commencera par notre voyage au Maroc, qui a eu lieu du 12 au 19 juillet 2008, par le biais de la compagnie Marmara qui comme son nom l'indique nous a bien fait marrer (jaune). Afin de faire comprendre aux autres voyageurs qui passeraient par ici pour commenter ce que je dirai, comment ca se passe ici, voici quelques explications.Le breton prof de sports qui racontait conneries sur conneries, au risque d'ête lourd voire chiant, c'est moi, Pat, alias Ryô. La miss, c'est Kaori. Je n'utilise pas son prénom car c'est moi qui gère le blog et que je n'utilise pas le prénom des autres, même celui de ma compagne, sans son accord explicite. Si vous souhaitez m'envoyer des photos pour compléter l'histoire, je dirai, si vous le demandez, qu'elles viennent de vous, en vous nommant. Sinon, je me contenterai de vos initiales, si vous me rappellez vos prénoms (car oui, j'ai parfois une mémoire de poule). J'attends que nos photos à nous soient développées, et scannées par mes petits soins (ou par ceux du magasin s'ils le peuvent, car en plus d'avoir une mémoire de poule, je suis également une grosse feignasse en vacances). Ce sujet portera sur notre petite aventure marocaine, avec tous ses petits côtés rigolos, que nous avons vécus elle et moi, mais aussi sur toutes les petites crasses que nous avons pu voir (littéralement) ou avoir durant le séjour. Bien sûr, ceci ne sera pas uniquement un pamphlet contre cette société, qui en soit n'a pas fait tant de fautes que ça, sauf peut être des choix peu logiques au niveau du parcours, et surtout d'un hôtel particulièrement pitoyable. J'espère que vous lirez ça, chez Marmara, et que les petits camarades ayant partagé notre voyage, voire d'autres laisseront des commentaires, afin que vous compreniez l'ampleur du dégoût qui nous a progressivement gagné quant à certaines de vos prestations. Alors, forcément, je ne serai parfois pas tendre, mais une chose est sûre: le Maroc est un pays magnifique, d'une culture formidable, dotée d'un peuple qui peut être bien lourd, mais aussi le plus aimable de tous, et d'une tendresse communicative, qui rien que pour ça, vaut le détour. Et une autre chose est sûre: mes plus beaux souvenirs sont ceux que je me suis fait en roue libre, dans les villes. Pas dans le bus (j'en ai encore mal au cul).
Vous êtes sur cynacity, la cité des cynois et cynéens.Cyna, c'est un lieu convivial, où l'on peut parler de tout, de rien, mais surtout de tout. Nombre d'entre nous ont pourtant un passé commun, télévisuel, basé sur les séries de notre enfance. L'une d'entre elle, que je ne nommerai pas ici, nous fit tous vibrer, lorsque les premières pollutions nocturnes et pertes blanches commençaient à nous prendre la tête sévère, pour finir par causer chez bon nombre d'entre mes contemporains une nouvelle maladie: la bébé-ite aiguë (-ite, suffixe en sciences biologiques signifiant inflammation de. La bébé-ite est l'inflammation du sens commun, qui provoque grossesse, suivie dans le pire des cas de naissances, et début des vrais problèmes). A ne pas confondre avec la seyia-ite, inflammation du cosmos, passablement douloureuse, et qui pousse les crétins à courir derrière les cruches. Bref, pour ceusses d'entre vous qui l'ignoreraient encore, qui seraient tombés sur cyna pour tout le reste de ce que ce site peut vous apporter d'autre que la série précitée, sachez que, vingt ans après, on en prend encore, et on prend cher, histoire de finir l'adaptation de la série idoine en bouquins (que nous nommerons pudiquement "manga" - à prononcer ment, gars). Et là, là, nous retrouvons le côté un peu sadique de nos petits camarades japonais, qui non contents de remettre le couvert après que tout le monde là-bas soit passé des croquis infantiles de sieur kurulambda aux ½uvres gargantuesques d'un studio gainax ou d'un studio ghibli, nous proposent de voir en série animé les dessins devant lesquels nous avons pu pleurer - de douleur - dans la version papier. Après un moment quasi divin (à l'époque, j'étais encore puceau de cyna, et je n'avais vu que les sous titres faits par des comiques, dont un s'amuse à prendre pour pseudo le nom d'un dieu de la mythologie grec, et l'autre un pseudo dont la première partie sonne comme le nom d'une Renault et la fin comme "piège à rats". Z'appellent ça une "Tim"), on nous proposait la suite directe des aventures de nos héros, mais avec la technologie d'aujourd'hui. C'était beau, ça pouvait éventuellement filer une demi-molle. Un film d'ouverture à une hypothétique suite fut même mis en route, lui aussi magnifique. Puis tout rêve a une fin, et nous dûmes réaliser en même temps que les réals de cette série, que si on avait aimé la série d'origine, on aimerait la suite, faite maintenant, mais avec les techniques de y a 20 ans. Quels déconneurs, à la Toei. Donc là, c'est comme avant, mais en pire. Bref! J'ai enfin pu voir l'épisode 3 des aventures du quéton à plumes dans la maison de Sarko (Elysion Hen, quoi). Et voici mon commentaire. Je préfère coller mon commentaire de ce magnifique anime comics - dont un fanboy (sans doute) s'est amusé à coller les vignettes dans windows movie maker avec le son de ses copains seiyus - ici, chez moi, plutôt que dans un topic consacré à ce qui fut un jour une série sympa. J'aurais quand même préféré une vraie série animée, dans la lignée de ce qui se fait de mieux au Japon, plutôt que ce travail fait à la va-vite, à la va-comme-je-te-pousse, fait par une bande de comiques troupiers au fin fond d'une cave avec un ordinateur manifestement équipé win95. J'ai bien aimé quand le groupe de fanboys limite fasciste crient "Say yeah" dans l'espace, même si je n'ai pas bien compris qui ils encourageaient. Alors, j'ai bien rigolé, surtout quand le mec qui fait la voie de Fillon (Thanatos) y dit au mec habillé en pyjama rouge que "[sa] stupidité n'a pas de limites". J'ai trouvé ça excellent, et que ça poussait la parodie à son paroxysme (vers les 14 minutes de blague film truc poussif). Quelques secondes plus tard, le même personnage, telle une mise en abîme nous dit alors "cette misérable péripétie touche à sa fin". Du Shaikeuspéare, foi de sportif. Après, y a trois copains du héros qui arrivent, y en a un, tout vert (Hulk?) impérial, un blond coiffé comme Amanda Lear, déguisé en Albator (mais pas bien fait), et une tarlouze SM qui se ballade en rose avec une chaîne comme un gros pervers. A peine débarqués, ils se font méchamment violenter par le Fillon en question, passant ainsi pour ce qu'ils sont: des faire-valoir. Quelle excellente caricature. Enfin, arrive LE moment sérieux de l'histoire, où le Phénix, tel un Bertrand Delanoë animé vient se la péter et se farcir Fillon, qui lui dit "tu as l'air un peu plus sérieux que les autres", ou quelque chose d'approchant. Quel talent, ce kiki de tous les kikis (c'est effectivement lui qui a la plus grosse!). Blague à part, le seul moment que j'ai vraiment aimé: Phénix est décidément ultra classe. Non, vraiment, je dois dire que cet épisode 3 mérite le Gérard de la meilleure auto-parodie 2008!
J'éprouve en ce petit matin de vendredi le besoin de pousser une gueulante. Certes, c'est inutile. Certes, ça ne sert à rien. Mais bordel, ça fait du bien. Je viens vous faire partager mon angoisse, face au drame qui nous menace: les mondiaux d'athlétisme à Osaka. Et tout le probleme est là: Osaka. On va bouffer, et on bouffe déjà, du commentateur sportif bidon ou du journaliste inculte qui nous donnent du "o zaka" par çi, du "o zaka" par là, et ça, ça me met hors de moi. C'est vrai quoi. Imaginez, vous habitez Auxerre. Et vous entendez les journaleux, véhiculant mine de rien et vaille que vaille leurs conceptions des termes, et tiens! Prends du "AuXXXXerre" dans les tympans. Pareil pour BruXXXXXelles. Entendez un auxerrois (là j'ai un doute), un Bruxellois, ils ne prononcent pas le "X", eux... 'Sont chez eux, ils savent, il suffit de les écouter, de tendre un peu l'oreille; D'éviter de faire son gros parigot journaliste, qui sait tout et n'entend rien. Donc, voilà. Tout le monde n'est pas supposé avoir appris le japonais, tout le monde ne peut pas être un tant soit peu familier de la culture, ou de la phonétique du bled, mais écoutez les japonais! Vous entendez? Oui? Et vous comprenez rien? Même en anglais????? Bon, ça, c'est normal. Mais punaise, écoutez les sportifs sur place! Ce matin, sur Europe 1, donc, on entendait une journaliste pourrir nos chastes oreilles de ses "O zaka de merde, et puis, interview: là le (ou la) sportif(ve) parle bien d'O saka, pas de souci. Il est marrant de voir qu'un sportif ne fasse pas la faute qu'un super journaliste d'Europe 1 répète sans cesse. Bon, bien sur, on parlera pas du "O" long de Oosaka, mais bon, merde, quoi. Je demande pas la lune... Respecter les gens, respecter un peu les cultures, c'est pas la mer à boire...
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